Leur immeuble s’étant partiellement effondré à Mers El-Kébir

6 familles dans le désarroi Des pans entiers de l’immeuble où elles vivent s’étant écroulés avant-hier, six familles du n°6 rue de Baghdad à Mers El-Kébir, craignent pour leurs vies et ne dorment plus que d’un œil. En effet, l’escalier menant aux trois autres niveaux du vieil immeuble hérité de la présence espagnole dans cette ville côtière s’étant effondré, c’est miracle s’il n’y a pas eu de victimes. Pour parer au plus pressé, l’un des habitants a ramené un maçon auquel il a confié des travaux de réparation de l’escalier mais a dû y renoncer de crainte que le moindre geste fasse tout écrouler et provoque l’irréparable. Face à la précarité de la situation et des dangers qui pourraient en découler, ces familles déclarent s’être adressées aux autorités locales mais que ses dernières les ont orientées sur l’OPGI, seul habilité à intervenir dans ce cas. Selon notre source, l’APC a dépêché un ingénieur urbaniste sur les lieux du sinistre alors que la protection civile aurait refusé de se déplacer sur le site. Approché à ce sujet, l’OPGI assure que cette bâtisse est classée depuis 2 années immeuble menaçant ruine. Encore sous le choc, des habitants nous ont déclaré qu’au moment de l’effondrement, ils se trouvaient tous à l’intérieur de l’immeuble et que c’est miracle s’il n’y a pas eu de victimes. L’escalier hors d’usage, les locataires utilisent des échelles pour accéder à leurs logements par les fenêtres. Les pouvoirs publics sollicités n’étant pas intervenus pour effectuer les réparations que nécessitent les deux immeubles qu’occupent les 6 familles, c’est la vie des enfants et des femmes, surtout, qui se trouve menacée. En effet, les toits et les murs ne tenant plus qu’à un fil, la catastrophe peut survenir à tout instant. O. Khadra