Les Verts ont tout bonnement créé, dimanche soir, un «Hirak» sportif. L'Algérie tout entière a salué la victoire de ses représentants, et ce, grâce à leur sélectionneur national Djamel Belmadi qui sont aux yeux des experts internationaux une véritable machine à gagner.Ils rappellent le style des ex-footballeurs des années 1980 qui aimaient mélanger des styles directs, offensifs et défensifs, qui aimaient, aussi, étourdirent les défenseurs adverses. C'est ce qui est en train de se passer actuellement au Caire, où ils font preuve, au bout de quatre matches, d'un énorme réalisme pour arracher ces succès sans fautes et sans buts encaissés, ce qui fait chavirer encore une fois de plus de bonheur le peuple algérien qui en a tant besoin. Il y avait pourtant, durant les 93', beaucoup de minutes de jeu, des mines grises, de la tension, de l'engagement, de l'âpreté des duels? Tout cela sous les (34°C) d'une chaleur étouffante, mouillée par une ambiance électrique. Malgré ces contraintes, les Verts maintiennent le cap avec des sourires, et des sueurs nées du taux d'humidité qui frôlait les 80%. En battant les Guinéens (3-0) Belaïli (24e), Mahrez (57e) et Ounas (82e), les Fennecs signent leur quatrième victoire sans encaisser un seul but. Ils ont tout simplement, et d'une manière exceptionnelle, fait preuve d'une culture de la gagne indestructible. Les camarades de Riad Mahrez sous le contrôle du technicien Djamel Belmadi qualifient pour la première fois, avec un tel résultat l'Algérie pour les quarts de finale et s'autorisent à rêver à leur deuxième étoile. Mais ce fut stressant, un stress qui envahit toute une nation depuis l'engagement des Verts dans cette 32e CAN-2019. Le sélectionneur national Belmadi a répondu à de nombreux dirigeants, staffs, instances nationales et à quelques consultants du football, que l'Algérie est un pays qui recèle d'énormes potentialités sportives mais souvent négligées préférant un recrutement d'un sélectionneur étranger à un Algérien. Que de temps perdu... C'est aussi la réponse à ceux qui négligeaient l'Algérie et ne la citent pas parmi les favoris. La réalité du terrain du Caire est là, vivante, caractérisante et porteuse de messages pas faciles à décortiquer. On a de tout temps qualifié nos joueurs évoluant sous d'autres cieux et ne mouillant presque jamais leur maillot, de mauvais éléments, sans analyser le pourquoi de la chose, et qu'ils étaient là que pour abuser des avantages financiers, des avantages publicitaires et autres bénéfices. Aujourd'hui, Belmadi, un nom à faire inscrire dans les Annales de l'histoire du football algérien, il répond par sa stratégie, sa manière de construire une famille footballistique, par la manière de discipliner le groupe, et de le fusionner en un seul joueur. Toutes ces victoires mériteraient aujourd'hui que l'on ouvre les dossiers de ceux qui sont responsables de la «destruction» du football national. «Tous ceux qui ont un ?S2' joueront en Equipe nationale, sans distinction», a précisé le sélectionneur lors de sa première rencontre avec les médias algériens. Aujourd'hui, le temps lui donne raison. Ces résultats sont à mettre sur le compte des Mahrez, Atal, Guedioura, MBolhi, Feghouli, Bennacer, Mandi, Bounedjah, Benlamri, ou encore Bensebaini sans omettre ceux qui étaient sur le banc de touche. Ces victoires font aujourd'hui les «Unes» de la presse internationale. Pour France Football, «la finale du 19 juillet est encore loin. Certes. Mais il faut tout de même noter qu'on a été très peu habitué à cette Algérie-là ces dernières années. Celle qui évite les gestes superflus et qui préfère livrer consistance et efficacité, comme chaque grande équipe qui ambitionne d'aller très haut. Cela en a été l'illustration face à la Guinée». Pour le journal français L'Equipe, «l'Algérie, en mode rouleau compresseur contre la Guinée (3-0), se qualifie pour les quarts de la Coupe d'Afrique», alors que France 24 évoque «en football, l'essentiel, c'est de marquer? Cette sacro-sainte efficacité offensive qui a fait défaut au Maroc et à l'Egypte ces derniers jours ? au point de mettre un terme à leur épopée continentale ? l'Algérie ne l'a pas oubliée». Pour BeIN Sport : «L'Algérie écrase la Guinée au Caire, les joueurs de Djamel Belmadi ont pu compter sur trois buts signés Youcef Belaili (24e), Riyad Mahrez (66e) et Adam Ounas (82e) pour valider leur qualification en quarts de finale. Ils attendent désormais la Côte d'Ivoire ou le Mali (qui s'affrontaient hier soir) pour tenter d'accéder au dernier carré». Pour Afrique Foot, «l'équipe de l'Algérie s'est qualifiée sans trembler pour les quarts de finale de la CAN-2019, en s'imposant face à la Guinée dimanche 7 juillet».
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Posté Le : 08/07/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com