Algérie - A la une

Les travailleurs menacent d'une grève illimitée




Les travailleurs menacent d'une grève illimitée
Les travailleurs du secteur de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme menacent de recourir à des actions spectaculaires pour faire entendre leurs voix comme, par exemple, des grèves illimitées. Représentés par le Snapap, le syndicat autonome du personnel de l'administration, les représentants des travailleurs ont animé une conférence de presse dans laquelle ils ont dénoncé le "silence de la tutelle".Les travailleurs du secteur de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme menacent de recourir à des actions spectaculaires pour faire entendre leurs voix comme, par exemple, des grèves illimitées. Représentés par le Snapap, le syndicat autonome du personnel de l'administration, les représentants des travailleurs ont animé une conférence de presse dans laquelle ils ont dénoncé le "silence de la tutelle".Et comme pour les enseignants de l'Education, la révision du statut particulier est l'un des points sur lesquels, la situation est bloquée. Il semble que les choses tardent à ce sujet à se concrétiser sur le terrain, trois ans après l'élaboration du projet de révision de ce statut. Les syndicalistes regrettent "le retard mis dans l'application et le suivi sur le terrain de ceprojet de révision du statut particulier qui a été pourtant élaboré en 2012 par une commission mixte composée des responsables du ministère, de la Snapap et même des représentants de l'UGTA".Le Snapap a déploré aussi le recours, par le département de Mounia Meslem, à la promulgation depuis plusieurs mois de textes de loi et de dérogations spéciales au lieu, dit-il, d'accélérer "les choses dans l'application du nouveau statut particulier des travailleurs". Le président de l'Union nationale de l'action sociale, M. Bouriba, a déclaré que le texte "devait normalement être déposé auprès de la direction de la Fonction publique pour étude mais malheureusement, trois ans après son élaboration, il se trouve toujours au niveau du ministère de tutelle, à savoir la Solidarité nationale, la Famille et la Condition de la femme".Le conférencier a démenti les chiffres présentés par le ministère de la Solidarité selon lesquels, "90 % des revendications ont été satisfaites". "Ce n'est pas vrai, a-t-il réfuté, ces chiffres sont infondés. La seule doléance prise en charge est liée à l'intégration de 50 % de l'effectif contractuel qui bénéficie d'un salaire acceptable en attendant l'autre moitié qui attend avec impatience son intégration. Et encore, cette décision a été rendue possible grâce à l'implication du Premier ministre".Dans la plateforme des revendications, au nombre de 12, on relèvera la révision du régime indemnitaire du corps des techniciens et celui des travailleurs du corps commun. M. Bouriba est revenu à cette occasion sur "les intimidations exercées sur les membres du Snapap" et a rappelé que cette situation est "la conséquence du rassemblement organisé il y a quelques semaines par les travailleurs du secteur de la Solidarité nationale".Les syndicalistes ont condamné, par ailleurs, l'attitude du ministère qui a "fermé toutes les portes du dialogue" et se sont dits à ce sujet surpris de voir les représentants du Snapap interdits d'accès. "Par conséquent, nous avons décidé de convoquer prochainement une réunion extraordinaire du conseil national du Snapap pour prendre les décisions qui s'imposent".Et comme pour les enseignants de l'Education, la révision du statut particulier est l'un des points sur lesquels, la situation est bloquée. Il semble que les choses tardent à ce sujet à se concrétiser sur le terrain, trois ans après l'élaboration du projet de révision de ce statut. Les syndicalistes regrettent "le retard mis dans l'application et le suivi sur le terrain de ceprojet de révision du statut particulier qui a été pourtant élaboré en 2012 par une commission mixte composée des responsables du ministère, de la Snapap et même des représentants de l'UGTA".Le Snapap a déploré aussi le recours, par le département de Mounia Meslem, à la promulgation depuis plusieurs mois de textes de loi et de dérogations spéciales au lieu, dit-il, d'accélérer "les choses dans l'application du nouveau statut particulier des travailleurs". Le président de l'Union nationale de l'action sociale, M. Bouriba, a déclaré que le texte "devait normalement être déposé auprès de la direction de la Fonction publique pour étude mais malheureusement, trois ans après son élaboration, il se trouve toujours au niveau du ministère de tutelle, à savoir la Solidarité nationale, la Famille et la Condition de la femme".Le conférencier a démenti les chiffres présentés par le ministère de la Solidarité selon lesquels, "90 % des revendications ont été satisfaites". "Ce n'est pas vrai, a-t-il réfuté, ces chiffres sont infondés. La seule doléance prise en charge est liée à l'intégration de 50 % de l'effectif contractuel qui bénéficie d'un salaire acceptable en attendant l'autre moitié qui attend avec impatience son intégration. Et encore, cette décision a été rendue possible grâce à l'implication du Premier ministre".Dans la plateforme des revendications, au nombre de 12, on relèvera la révision du régime indemnitaire du corps des techniciens et celui des travailleurs du corps commun. M. Bouriba est revenu à cette occasion sur "les intimidations exercées sur les membres du Snapap" et a rappelé que cette situation est "la conséquence du rassemblement organisé il y a quelques semaines par les travailleurs du secteur de la Solidarité nationale".Les syndicalistes ont condamné, par ailleurs, l'attitude du ministère qui a "fermé toutes les portes du dialogue" et se sont dits à ce sujet surpris de voir les représentants du Snapap interdits d'accès. "Par conséquent, nous avons décidé de convoquer prochainement une réunion extraordinaire du conseil national du Snapap pour prendre les décisions qui s'imposent".




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)