C'est le parcours
du combattant pour les usagers de la ligne «51», notamment les habitants de
l'USTO, Haï Sabah et Haï Yasmine. A partir de 17 heures, les chauffeurs des bus
de cette ligne imposent leur diktat aux usagers en fixant le terminus à hauteur
du marché de l'USTO. Un constat amer relevé, depuis plusieurs jours, par les
habitants des nouvelles cités qui ont tenu à dénoncer cette situation. «A
partir de 17 heures, nous sommes obligés de prendre deux bus pour rentrer chez
nous», explique un fonctionnaire mécontent. Tôt dans la matinée, c'est le
contraire qui se passe, car c'est à l'entrée d'Oran que les chauffeurs du «51»
préfèrent s'arrêter, abandonnant ainsi des centaines d'étudiants et des
travailleurs devant les autres arrêts. De nombreux usagers ont décidé
d'adresser une pétition au wali d'Oran et au directeur des transports les
avisant de cette anarchie qui caractérise cette ligne.
Ainsi et en
refusant d'être à la merci de ces transporteurs, les usagers de la ligne ont
interpellé, hier, les plus hautes instances pour dépêcher une commission afin
de renforcer le contrôle et sanctionner ceux qui sont en infraction à la
réglementation. Pour sa part, le secrétaire général du syndicat national des
taxis et des transporteurs (SNTT) d'Oran affirme que ces anomalies doivent être
signalées par les usagers, les invitant à se rapprocher de la direction des
transports et même de la sûreté de la wilaya pour dénoncer le diktat des
transporteurs. «On ne défend pas l'indéfendable, explique-t-il, ajoutant que
ces chauffeurs doivent respecter l'itinéraire qui est fixé par la
réglementation, en assurant le transport des usagers jusqu'à Haï Yasmine». Les
nouvelles cités doivent être desservies conformément aux dernières orientations
de la direction des transports, ajoute notre interlocuteur.
Par ailleurs,
pour le président de la fédération nationale des transports des marchandises et
des voyageurs de la wilaya d'Oran, ce problème ne concerne pas uniquement la
ligne «51» mais d'autres lignes également. «Nous avons déjà soulevé le problème
avec le directeur des transports pour trouver une solution au problème, car ce
ne sont pas les propriétaires des bus qui sont derrière ces changements de
dernier minute», affirme-t-il. Selon lui, «la faute incombe aux chauffeurs et
aux receveurs, qui en l'absence de contrôle opèrent à leur guise sans aucun
respect de la loi». Ainsi et en appelant à une coordination entre les services
des transports et ceux de la police pour intensifier le contrôle et sanctionner
ceux qui sont en infraction, notre interlocuteur suggère que le recrutement de
ce personnel doit être conforme aux donnes du transport urbain et au respect
des usagers.
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Posté Le : 06/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com