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Les traités internationaux gagnent du terrain


Les traités internationaux gagnent du terrain
Lutter contre la contrefaçon, et protéger les droits d'auteur et ceux de la propriété intellectuelle sont devenus le cheval de bataille de l'éminent avocat américain Me Kevin W.Goering, qui a longuement expliqué les impacts des actions des accords internationaux, lors de la table ronde organisée hier par l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique. Il explique que ces derniers ont apporté énormément de rigueur sur le terrain depuis la création, à l'image des traités de Berne et de Paris.Par ailleurs, Me Goering précise que la vraie problématique réside toujours dans la résistance qu'opposent certaines grande boîtes, et qui s'explique par leur souci de préserver le secret de fabrication de leurs produits, quitte à supporter le coût d'une contrefaçon. Cela étant, il explique que le problème prend un aspect différent aux Etats-Unis, où la production, et la création impactent considérablement l'économie et en constitue un vecteur, à l'image de la production cinématographique. A cet effet, la protection des droits d'auteur en matière de brevets, de marques et d'investissements fait l'objet d'une grande importance, car ils découlent souvent d'investissements considérables.Sur un autre plan, l'expert américain explique que les pays émergents doivent protéger la propriété intellectuelle et les droits d'auteur, pour encourager l'investissement. En Algérie, les solutions se trouvent dans l'application des textes de loi prévus pour cette lutte. Il ne s'agit pas d'opérer régulièrement des saisies pour détruire des millions de CD contrefaits. Pour Me Goering, la solution se trouve en amont, mais elle peut prendre énormément de temps. Il s'agit de sensibiliser les générations futures, en leur inculquant le principe du respect de l'effort fourni par les artistes et les créateurs.Par ailleurs, il va sans dire que le progrès technologique et numérique, notamment Internet, donne une grande possibilité de piratage, et rend l'application des mécanismes de protection presque impuissants. A cela il faut ajouter la faiblesse des systèmes juridiques des pays émergents, qui ont laissé une grande marge de manoeuvre à la prolifération des produits contrefaits. Mais selon notre interlocuteur, la signature et la ratification de nouveaux traités et conventions, à l'image du dernier en date, «le traité du Pacifique» qui vient d'être signé cette semaine par un nombre important de pays, tendent à réduire l'impact de ce phénomène.«L'évolution économique et technologique est en train de donner de vrais résultats sur l'évolution juridique», précise-t-il.




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