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Les syndicats pour une implication de tous les acteurs



Les syndicats pour une implication de tous les acteurs
Les syndicats autonomes du secteur de l'éducation s'inscrivent en droite ligne des instructions de la ministre, Nouria Benghebrit, adressées aux directeurs de wilaya lors d'une rencontre qui a eu lieu samedi dernier. Unanimes, les partenaires sociaux ont approuvé l'idée de la mise en place d'une gestion participative dans le secteur qui vise à améliorer les résultats des trois paliers de l'enseignement dans le cadre d'une charte de déontologie. Toutefois, ils estiment que celle-ci ne saurait être effective sans l'implication réelle de tous les acteurs du secteur. Pour le porte-parole du Syndicat national des professeurs et enseignants du secondaire et technique, Meziane Meziane, ?uvrer à l'instauration d'une bonne gouvernance dans le secteur ne peut être que de bon augure. « L'appel de la ministre de mettre en place une bonne gouvernance et une gestion participative est, bien évidement, positif, mais encore faut-il que cette instruction soit appliquée au niveau régional », a-t-il signalé, déplorant que les administrations et les académies soient les sources de blocage et de dysfonctionnement constatés à tous les niveaux. « Nous ne pouvons espérer aboutir à une gestion participative au moment où les administrations et les académies locales ferment les portes du dialogue et continuent de considérer les syndicats comme des ennemis et non comme des partenaires sociaux », a-t-il regretté. La bonne gouvernance, du point de vue de Meriane, repose surtout sur la valorisation des compétences et leur implication dans la prise de décision. Dans ce contexte, il a saisi l'occasion pour critiquer l'opération de recrutement des enseignants réalisée en juillet dernier, précisant que l'on n'a pas favorisé la compétence. Autre syndicat, autre son de cloche. Le Conseil des lycées d'Algérie soutient, pour sa part, par la voix de son secrétaire général, Idir Achour, que la bonne gouvernance exige de mettre en place une politique financière susceptible de répondre, d'un côté, aux exigences socioprofessionnelles des travailleurs, et d'un autre, aux problèmes d'ordre pédagogique. Le responsable du CLA souligne également que la bonne gouvernance est assurée seulement si elle est gérée par des compétents. De ce fait, il estime qu'« il faudrait savoir si la tutelle a un pouvoir politique qui lui permettra d'aboutir à la démocratisation de la gestion et de faire face à la bureaucratie au niveau des académies », souligne-t-il. L'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation considère que « la bonne gouvernance repose essentiellement sur le respect de la loi et la pérennité du dialogue et de la concertation », soutient son président, Sadek Dziri.







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