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Les syndicalistes de Rouiba montent au créneau



Les syndicalistes de Rouiba montent au créneau
Les représentants des sections syndicales de la localité de Rouiba relevant de l'UGTA ont exprimé, à Alger, leur rejet du projet de loi modifiant et complétant la loi relative à la retraite.Les représentants des sections syndicales de la localité de Rouiba relevant de l'UGTA ont exprimé, à Alger, leur rejet du projet de loi modifiant et complétant la loi relative à la retraite.Au terme de la réunion des membres de la commission exécutive de l'union locale élargie aux représentants des sections syndicales, ces derniers ont souligné que les arguments du gouvernement étaient "infondés" pour justifier le projet de loi amendant la loi relative à la retraite, indique un communiqué de cette instance.Les participants à la réunion ont rejeté "catégoriquement" la suppression de la retraite sans conditions d'âge après 32 années d'activité et exigé le maintien de la retraite proportionnelle moyennant un ajustement progressif de l'âge et de la durée de cotisation d'ouverture de droit.Ils ont également exigé de la part des opérateurs privés le respect de la législation du travail en vigueur et des accords les liant aux travailleurs et à l'UGTA, demandé que tous les travailleurs abusivement sanctionnés soient rétablis dans leur droit et rejeté l'avant-projet de code du travail et les remises en causes des acquis sociaux.Le SG de l'union locale de l'UGTA, Messaoudi Mokdad a indiqué que l'objectif de cette réunion extraordinaire avec les secrétaires généraux des sections syndicales était de réaliser la paix sociale, n'écartant pas "l'éventualité d'un recours à la grève" si le gouvernement venait à adopter le projet de loi relative à la retraite.La loi des 32 ans de service est "irréversible". Il est impossible, durant les deux prochaines années, que le travailleur atteigne 32 ans de service avant l'âge de 60 ans vu que les recrutements sont tardifs et font entre 30 et 35 ans, ce qui signifie que l'âge de retraite oscillera entre 65 et 70 ans.Pour la retraite proportionnelle, il a indiqué qu'il ne s'opposait pas à la proposition du gouvernement concernant 50 ans d'âge et 20 ans de service, mais qu'il eméttait des réserves quant aux métiers pénibles qui devraient être scientifiquement définis vu qu'il est impossible de les définir d'un point de vue bureaucratique.Tous les métiers de la région industrielle de la wilaya d'Alger peuvent être classés parmi les métiers pénibles, a-t-il dit, affirmant qu'il était "impossible" d'élaborer une liste des travailleurs concernés en un temps record sans recourir à une expertise technique.Concernant le droit syndical dans les entreprises privées, M. Messaoudi a fait savoir que les travailleurs étaient passibles de licenciement si un préavis d'ouverture d'une section syndicale était déposé dans l'une des entreprises privées dans la région industrielle de Rouïba. Un sit-in est prévu prochainement devant le siège de l'une des sociétés privées qui licencie ses travailleurs pour "activité syndicale".Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi avait récemment affirmé que "le maintien de la retraite proportionnelle sans condition d'âge mènerait à la faillite de la Caisse nationale de retraite (CNR) dans les six prochaines années". La situation financière de la CNR démontre que "le maintien de la retraite proportionnelle mènerait à la faillite de la CNR dans les six prochaines années, compliquant ainsi le processus de paiement des pensions des retraités".Le projet de loi portant annulation de la retraite proportionnelle sans condition d'âge vise à "assurer la pérennité de la CNR et à préserver ses équilibres financiers et les acquis des travailleurs", a-t-il dit. "Le gouvernement a évoqué ce dossier avec de bonnes intentions", a souligné le ministre, ajoutant que les portes du dialogue étaient ouvertes devant le partenaire social.Au terme de la réunion des membres de la commission exécutive de l'union locale élargie aux représentants des sections syndicales, ces derniers ont souligné que les arguments du gouvernement étaient "infondés" pour justifier le projet de loi amendant la loi relative à la retraite, indique un communiqué de cette instance.Les participants à la réunion ont rejeté "catégoriquement" la suppression de la retraite sans conditions d'âge après 32 années d'activité et exigé le maintien de la retraite proportionnelle moyennant un ajustement progressif de l'âge et de la durée de cotisation d'ouverture de droit.Ils ont également exigé de la part des opérateurs privés le respect de la législation du travail en vigueur et des accords les liant aux travailleurs et à l'UGTA, demandé que tous les travailleurs abusivement sanctionnés soient rétablis dans leur droit et rejeté l'avant-projet de code du travail et les remises en causes des acquis sociaux.Le SG de l'union locale de l'UGTA, Messaoudi Mokdad a indiqué que l'objectif de cette réunion extraordinaire avec les secrétaires généraux des sections syndicales était de réaliser la paix sociale, n'écartant pas "l'éventualité d'un recours à la grève" si le gouvernement venait à adopter le projet de loi relative à la retraite.La loi des 32 ans de service est "irréversible". Il est impossible, durant les deux prochaines années, que le travailleur atteigne 32 ans de service avant l'âge de 60 ans vu que les recrutements sont tardifs et font entre 30 et 35 ans, ce qui signifie que l'âge de retraite oscillera entre 65 et 70 ans.Pour la retraite proportionnelle, il a indiqué qu'il ne s'opposait pas à la proposition du gouvernement concernant 50 ans d'âge et 20 ans de service, mais qu'il eméttait des réserves quant aux métiers pénibles qui devraient être scientifiquement définis vu qu'il est impossible de les définir d'un point de vue bureaucratique.Tous les métiers de la région industrielle de la wilaya d'Alger peuvent être classés parmi les métiers pénibles, a-t-il dit, affirmant qu'il était "impossible" d'élaborer une liste des travailleurs concernés en un temps record sans recourir à une expertise technique.Concernant le droit syndical dans les entreprises privées, M. Messaoudi a fait savoir que les travailleurs étaient passibles de licenciement si un préavis d'ouverture d'une section syndicale était déposé dans l'une des entreprises privées dans la région industrielle de Rouïba. Un sit-in est prévu prochainement devant le siège de l'une des sociétés privées qui licencie ses travailleurs pour "activité syndicale".Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi avait récemment affirmé que "le maintien de la retraite proportionnelle sans condition d'âge mènerait à la faillite de la Caisse nationale de retraite (CNR) dans les six prochaines années". La situation financière de la CNR démontre que "le maintien de la retraite proportionnelle mènerait à la faillite de la CNR dans les six prochaines années, compliquant ainsi le processus de paiement des pensions des retraités".Le projet de loi portant annulation de la retraite proportionnelle sans condition d'âge vise à "assurer la pérennité de la CNR et à préserver ses équilibres financiers et les acquis des travailleurs", a-t-il dit. "Le gouvernement a évoqué ce dossier avec de bonnes intentions", a souligné le ministre, ajoutant que les portes du dialogue étaient ouvertes devant le partenaire social.


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