Algérie - A la une

Les solutions rapides pour booster l'investissement productif



La réalité est là, la décision prônée par le gouvernement afin d'assainir l'économie est une décision prise sur le long terme et n'arrange nullement notre situation économique actuelle. Aujourd'hui la création d'une instance nationale chargée du foncier industriel pour traiter les dysfonctionnements est une idée obsolète qui impose un obstacle additionnel pour l'investisseur. Il faut démocratiser l'acte d'investir au lieu de le congestionner, le libérer au lieu de le mettre à la merci des pratiques bureaucratiques nauséabondes. De ce fait, l'intervention du gouvernement actuel étant plus qu'impérative pour débloquer cette situation. Pour ce faire, la nécessité oblige qu'il faut revoir toute la législation inhérente à l'acte d'investir.L'ex-CALPIREF oblige l'investisseur à établir une Etude Technico-économique, puis la déposer auprès de celui qui décide après des délais indéfinis pour décider de lui attribuer ou pas un terrain. L'investisseur ne convoite pas l'état, c'est l'état qui doit convoiter et encourager l'investisseur par des facilitations.
L'investisseur veut une décision sur le très court terme. C'est à dire, que la problématique du foncier industriel constitue le nerf de guerre pour tout investissement en Algérie, ce qui dissuade les opérateurs économiques de produire, c'est la lenteur administrative et toutes les procédures et étapes à franchir jusqu'au début de la production qui peut prendre 5 à 10 ans ce qui rend, économiquement parlant, le projet obsolète, non rentable et loin d'être concurrentiel.
Il faut des solutions rapides pour créer des emplois, de la richesse et réduire ainsi l'importation comme ça se fait dans les pays développés.
L'aménagement de locaux pour les start-ups est une bonne initiative mais ne garantit la réussite à long terme que pour environ 10 ! d'entre elles qui est juste une solution minime qui ne va pas générer assez d'emplois ni de plus-value rapidement. Beaucoup de projets n'ont pas pu se concrétiser à cause de l'ancienne politique dévastatrice qui n'a jamais donné d'importance au temps, TIME IS MONEY.
La création d'une instance nationale chargée du foncier industriel pour traiter les dysfonctionnements est un système obsolète, on n'a pas le temps d'attendre ! Libérez les investissements rapidement et traitez les dysfonctionnements en parallèle. Il faut inverser l'équation pour rationaliser les délais et les coûts de réalisation et se libérer des pratiques bureaucratiques. De ce fait, l'intervention du gouvernement actuel étant plus qu'impérative pour débloquer cette situation. Pour ce faire, nécessité oblige, il faut revoir toute la législation inhérente à l'acte d'investir.
La réalité est là, un projet après 3 ans n'est plus rentable, on devrait offrir des facilités aux investisseurs. L'amortissement d'un hangar de 1000 m2 qui coute environ 10 000 000 DA peut être fait dans un délai maximum de 4 ans en prenant en considération un loyer mensuel très abordable de 300 000 DA HT par mois. Dans cette optique, les promoteurs immobiliers Algériens et étrangers peuvent avoir accès à des terrains de l'Etat soit en dinar symbolique ou à un prix attractif afin de construire des zones industrielles de 30 à 100 Hangars prêt pour la location, de différentes surfaces pour la location aux investisseurs selon un cahier de charge. Par ailleurs, les étrangers ne bénéficient pas encore de la décision d'abolition de la règle 51/49 qui n'est toujours pas applicable, ce qui va retarder la création de nouveaux emplois de richesse et de plus value pour notre pays. A ce jour, un étranger seul ne peut pas encore avoir un statut pour la création d'une société ni avoir un registre de commerce auprès du CNRC, ce qui induit la perte considérable de temps pour la création des emplois et la richesse pour le peuple Algérien.
Il ya un faussé entre les décisions de l'état et leurs applications, aujourd'hui l'ex-CALPIREF ne prend pas les dossiers d'investissement actuels pour l'attribution de terrain.
L'Algérie doit faciliter et encourager rapidement la création de un à deux millions de PME/PMI afin de sortir au plus vite de cette morosité économique.
Pour construire ces zones industrielles, la coopération avec les chinois serait hautement bénéfique. Ces derniers peuvent construire une zone de 100 Hangars de 1000 m2 chacun dans un délai ne dépassant pas les 06 mois puis les louer aux investisseurs à des prix raisonnables, ils n'ont qu'à placer les machines ou lignes de production et commencer la production. Les Communes, à leurs tours, s'occuperont de la viabilisation de ces zones. On doit accorder une importance au temps TIME IS MONEY. Cela va booster l'économie et la production en Algérie et ainsi limiter l'importation.
La récupération et la réhabilitation des assiettes non exploitées est une solution à établir en parallèle avec la création de nouvelles zones industrielles clé en main avec Hangars destinées à la location. Par ailleurs, les start-ups et les micro entreprises ciblés par les propositions d'amélioration et d'allocation de mini zones industrielles n'est pas la solution efficace et rapide pour relancer et booster l'économie et l'investissement en Algérie. Par ailleurs, confier la gestion des zones industrielles aux start-up est un enjeu beaucoup trop risqué pour l'économie Algérienne. Les pays développés et même en Ethiopie et Ruwanda ont évolué grâce à la création de zones industrielles clé en main sur le court terme et non pas à des minis entreprises qui se développent sur le long terme.
*Consultant International en Investissement Industriel, fondateur du Cabinet de Conseils et d'Etudes en Investissement
*Invest Design Consulting
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