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Les solariums pris d'assaut par les jeunes et les familles



Les solariums pris d'assaut par les jeunes et les familles
? Une ambiance particulière a régné, en cette entame du mois de Ramadhan, sur les plages de la contrée d'Aïn El Turck. En effet, nombre de riverains ont préféré s'installer sur les plages, après la rupture du jeûne pour des parties interminables de dominos, alors que d'autres, en groupe d'amis et/ou en famille pour siroter un thé ou un café, au bord de la mer, loin de la cohue de la ville. Cette aubaine a été exploitée par les gérants des, désormais, incontournable solariums clandestins, qui n'ont pas attendu l'ouverture officielle de la saison estivale pour imposer leur diktat. Certains d'entre eux, installés sur les plages du site des Andalouses, notamment, n'ont pas hésité à proposer le narguilé, en plus de la location des tables et des chaises, en cette soirée du début du mois de Ramadhan. En ces lieux, les solariums, judicieusement éclairés par des spots, sont pris d'assaut par des familles et des groupes de jeunes et moins jeunes, venus d'Oran, en quête d'un bol d'air iodé. Nombre d'entre ces noctambules ont rapporté leur sh'our dans des glacières, tandis que d'autres se sont contentés de mets, généralement des brochettes et des sandwichs, proposés par les gérants des solariums. Ces derniers fournissent également, à la demande de la clientèle accro, des narguilés en guise de digestif, après les repas.En effet, un grand nombre des tables de ces solariums offrent ces pipes à eau, communément appelées ‘chichas', qui sont devenues à la mode dans les établissements publics. Dans ces lieux, la fumée, qui se dégage de ces narguilés, se mélange à l'air iodé en incommodant les familles installées à proximité des fumeurs. Hormis ce constat, une ambiance conviviale a prévalu, cependant, sur les plages dudit site, au cours de cette première soirée du mois sacré, qui s'est prolongée jusqu'aux premières lueurs de l'aube, synonymes, de l'entame du jeûne. «C'est surtout pour les enfants, qui découvrent la baignade de nuit et s'en donnent à c?ur joie. Le ‘shour' sur la plage est aussi une découverte, pour nous, et un changement d'environnement qui nous procure beaucoup de plaisir », a commenté un chef de famille domicilié dans le quartier de Gambetta, qui a été informé par son voisin des bienfaits d'une sortie nocturne sur le littoral, ainsi que d'un bivouac sur le site des Andalouses. Des témoignages similaires ont été formulés par d'autres noctambules, qui se sont installés dans les solariums pour le ‘shour'. Ces lieux ont connu une affluence considérable.Les cris de joie poussés par les enfants barbotant dans l'eau et ceux des adultes, adeptes de la trempette de nuit, qui n'ont pas omis de ramener leurs maillots de bain, ont ajouté une note de gaieté à cette ambiance nocturne en bord de mer. Il importe de noter que la présence des éléments de la gendarmerie nationale, qui a déployé un dispositif dissuasif, a procuré un sentiment de sécurité chez les familles. Cependant le dernier week-end avant l'entame du mois sacré, les dizaines de personnes accompagnées de leurs familles et/ou de leurs amis, ayant exploité les bonnes conditions météorologiques pour converger vers les plages de cette contrée, ont été malheureusement outrés, au plus haut point, par l'insalubrité des plus exécrables qui règne en maître absolu et l'apparition de constructions et extensions illicites qui ont grignoté du sable. Ce déplorable constat a, finalement, gâché cette sortie d'oxygénation, au bord de mer, avant l'entame du mois de carême, pour les dizaines de familles et autres groupes de jeunes et moins jeunes, venus de la cité éponyme de Sidi El Houari et de ses localités limitrophes, pour profiter d'une journée ensoleillée, sur cette côte. Ce malheureux état de fait est visible à l'?il nu, entre autres, sur les plages des localités de Paradis-plage, Claire-fontaine et Beau Séjour, qui sont considérablement loin de refléter l'image leurs noms de baptême et ce, avec les baraques érigées en parpaings et de la tôle ondulée, qui constituent des bidonvilles. A Beau Séjour c'est, catégoriquement, un alignement d'une dizaine de masures répugnantes qui trônent, hideusement, depuis des années, sur le sable, à proximité du rivage. Cette plaie, qui suscite l'ire et la consternation des riverains, s'est imposée au fil des jours, dans les paysages de cette côte, à la faveur d'un cumul d'incurie additionné à l'incivisme, parent proche de l'insouciance.Il importe de noter, dans ce cadre que, les éléments des brigades de la police de la protection de l'Urbanisme et de l'environnement, PUPE, au même titre que ceux de la gendarmerie nationale, ont opéré chacun dans sa compétence territoriale et à maintes reprises, ces dernières années, des interventions sur, pratiquement, toutes les plages et ce, pour tenter d'annihiler des tentatives de constructions ou d'extensions illicites, en interpellant leurs auteurs.Des procès- verbaux ont été dressés et les responsables concernés saisis à ce sujet. Il y a lieu de signaler, aussi, dans ce même contexte le déplorable état du peu qui reste des accès aux plages, un constat décrié par les habitués de cette côte et relevé par nombre de visiteurs.
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