Algérie - A la une

Les services de contrôle mis à rude épreuve



Le mois de Ramadhan étant propice à tous les dépassements, les services de contrôle ont recensé plus de 1 500 infractions diverses, dont certaines sont passibles de poursuites judiciaires.Des opérations d'envergure sont préconisées, avec la collaboration des associations de consommateurs et des chambres de commerce, qui pourront jouer un rôle prépondérant dans la prévention et la sensibilisation des consommateurs.
Les contrôles des prix et des pratiques commerciales ont été orientés, beaucoup plus cette année, vers les produits alimentaires de large consommation, notamment les fruits et légumes dont les prix connaissent une hausse vertigineuse. D'ailleurs, le directeur du commerce, lors du développement des différentes parties du plan d'action, a appelé les consommateurs à prendre toutes les mesures pour éviter les intoxications alimentaires, nombreuses en cette période de Ramadhan.
Allant dans le même sens, M. Ameziane Mohamed Arezki précise : "Déjà, et à la veille du mois sacré, les 25 brigades constituées de plus de 100 agents, ont effectué plus de 3 000 interventions à travers les trente-huit communes que compte la wilaya et ont relevé plus de 1 500 infractions diverses, certaines étant passibles de poursuites judiciaires." Ces opérations de contrôle ont donné lieu à la saisie de plusieurs tonnes de produits impropres à la consommation, ce qui a évité à beaucoup de citoyens des risques d'intoxication, alors que des décisions de fermeture temporaire ont touché une vingtaine de commerces, de diverses activités. Concernant le défaut d'hygiène dans certains commerces, la DCP fait état de diverses tromperies constatées et liées à la préparation de la viande hachée, à la décongélation de la viande et à la présentation des volatiles à la vente. Et ce n'est pas pour rien que les quantités de produits impropres à la consommation saisies ont été importantes durant les 25 jours du mois sacré. Le directeur a tenu, par ailleurs, à signaler que les services de la qualité ont activé au sein de brigades mixtes (qualité, inspection, vétérinaire) pour le contrôle des produits d'origine animale et ont réalisé, durant la période susmentionnée, plusieurs interventions auprès des opérateurs locaux. Cette année encore, apprend-on, des correspondances ont été adressées aux P/APC pour la non-délivrance de l'autorisation provisoire pour la vente de gâteaux traditionnels (zlabia et autres sucreries). Des instructions qui, comme nous l'avons constaté, n'ont pas été appliquées sur le terrain.
À rappeler que le mois de Ramadhan étant propice à tous les dépassements par une catégorie de commerçants ne respectant aucune éthique commerciale ou sociale, la direction du commerce, qui englobe les trente-huit communes, a décidé de mettre les bouchées doubles pour éviter tout risque d'intoxication aux citoyens.
E. Yacine
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)