Algérie - Enseignement Supérieur (universitaire)

Les services d'activités culturelles et sportives pointé du doigt



Les services d'activités culturelles et sportives pointé du doigt
Malgré les appels indéterminés de quelques éducateurs et les associations sportives, n’empêche que les tragédies en milieu des établissements universitaires, ne cessent de succéder et se ressemblent a chaque fois quand-t-il s’agit des activités sportives universitaires, mais malheureusement, la sonnette d’alarme, ne semble guère attirer l’attention des responsables du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

la dépouille découverte d’un jeune étudiant âgé de 25 ans dans une résidence universitaire à Jijel, vingt quatre heurs seulement, après le décès d’un autre étudiant au niveau de la résidence universitaire du 19 Mai 1956 à Adrar, est loin d’être des cas isolés.
en effet, Pour l’opinion publique, les défunts sont tous victimes des malaises cardiaques, tout comme au mois de mai 2019, quand un jeune étudiant à l’école supérieur des enseignants était retrouvé mort à l’intérieur de sa chambre à la résidence universitaire de vieux Kouba sur les hauteurs d’Alger, et plein d’autres cas similaires qui ont été enregistrés ces derniers temps, un peu partout dans l’ensemble du pays, mais en réalité, la vérité est ailleurs.

Nous avons effectivement appris grâce à nos sources, que ce genre d’incident coïncide souvent après le déroulement des festivités sportives organisées par les établissements universitaires, et pour cause, les étudiants sont appelés à prendre part aux activités en animation sportive sans aucune préparation ou précaution à la charge physique en raison du déficit d’encadrement technique dûment qualifié, mais aussi, pour le manque d’infrastructures sportives appropriées au sein des structures universitaires, pire encore, les organisateurs relevant du service des activités culturelles et sportives universitaires, ne recourent jamais aux certificats médicales d’aptitudes avant de permettre à leurs étudiants d'évoluer aux différentes échéances sportives universitaires.
Et pourtant, pas loin du mois de Mars 2019, une jeune étudiante avait succombé à son arrêt cardiaque en plein milieu d’une festivité sportive tenue à la résidence universitaire de Blida, mais à cette époque, aucune commission d’enquête n’a été dépêchée sur les lieux du drame pour déterminer avec certitude les causes de son décès, en se contentant ainsi sur l’hypothèse de destin.
Aujourd’hui encore, malgré toutes ces tragédies, nul ne souhaite faire preuve de conscience pour épargner nos futures élites d’une mort certaine qui est principalement issue au manque d’encadrement technique spécialisé et le déficit d’infrastructures sportives, mais surtout, pour la désignation de n’importe qui dans n’importe quelle fonction, le tout, avec la disparition préoccupante des clubs et les associations sportives universitaires pour défaut de dysfonctionnement relatif à la gestion des activités sportives universitaires.
Au cours de notre recherche, nous avons découvert plusieurs exemples, prouvant ainsi, l’implication des activités physiques et sportives universitaires qui sont pourtant, censées être une bouffée d'oxygène pour nos futurs élites, car rien qu’entre 2009 à 2013, nous avons enregistré, une moyenne d’un cas de décès par an, à l’instar du jeune « Hafid Abdelghani », un étudiant de 20 ans originaire de Tizi Ouzou, qui a rendu l'âme en 2009 suite à son hémorragie cérébrale causée par une chute mortelle pendant un match de Football disputé à l'intérieur de la résidence universitaire de Blida, suivi une année plus tard, par le décès d’un autre étudiant natif de Tiaret, ce dernier deuxième année en EPS, était victime en Avril 2010, d’un arrêt cardiaque pendant une rencontre de Football à l’intérieur de la cité universitaire a Mostaganem, non pas seulement, également en 2011, quand un étudiant âgé de 22 ans, avait à son tour succombé à un malaise cardiaque après sa participation dans marathon abrité par l’université Hadj Lakhdar de Batna, et de même pour ce jeune étudiant en troisième année médecine à l’université Saad Dahleb de Blida, qui n’a pas pu résister à ses complications cardio-vasculaires a la suite à sa participation en 2013 dans une festivité sportive organisée par la résidence universitaire de Soumaa (03) à Blida et ainsi de suite.
Ceci dit, combien de victime doit-on encore compté pour convaincre les autorités à réagir et désigner la bonne personne au bon endroit ?

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