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Les Rouge et Noir ne veulent pas revivre les années sombres de leur histoire



Les Rouge et Noir ne veulent pas revivre les années sombres de leur histoire
En recevant ce vendredi (17h) l'ASO Chlef dans l'ultime journée de la Ligue 1, l'USM Alger a besoin au moins d'un point pour éviter la relégation.C'est le paradoxe du football algérien. Il y a un an a peine, le public de l'USM Alger fêtait en grande pompe le sixième sacre national de leur équipe à Bologhine dans une ambiance mémorable. Pour ces mêmes supporters, ces moments de gloire paraissent lointains, très lointains même, puisque leurs favoris se retrouvent, aujourd'hui, au bord du précipice en cette fin de saison.Oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, l'USMA est dans le pétrin dans cet ultime round du championnat ou une éventuelle défaite face à l'ASO Chlef après-demain à Bologhine l'expédierait en Ligue 2. Ayant joué longtemps avec le feu jusqu'à enchaîner une série de huit matches sans victoire, les camarades de l'international Mohamed Amine Zemmamouche se sont mis dans une situation dramatique.C'est vrai que contrairement à la formation Chlef qui est condamnée à l'emporter, l'USMA n'a besoin, elle, que d'un point pour échapper au purgatoire, mais le fait déjà de recevoir son adversaire à huis clos peut constituer un inconvénient. Car dans ce genre de confrontations, le soutien du public pèse souvent lourd dans la balance.C'est comprendre donc la grosse panique qui s'est emparée de toute la maison usmiste au lendemain de la défaite enregistrée à Oran face à l'ASMO. Certains inconditionnels du club ont même fini par perdre patience au point de vouloir en découdre avec les joueurs en plein entraînement comme cela s'est produit lundi à Bologhine.Une attitude irresponsable qui n'a fait qu'accentuer la pression sur le groupe usmiste qui, déjà, sera amoindri par la défection de pas moins de quatre titulaires. Même si la direction du club a décidé de mettre ses joueurs à l'abri de la pression en les emmenant à l'ISTE d'Aïn Benian, il n'en demeure pas moins que l'état d'esprit de ces derniers risque d'être affecté le jour du match.En tout cas, le staff technique et les dirigeants s'attèlent depuis plusieurs jours à faire de leur mieux pour remobiliser les troupes à l'occasion de ce rendez-vous ô combien important pour l'avenir du club. En prenant le train en marche après le limogeage de l'allemand Otto Pfister, le trio Hadj Adléne-Zeghdoud-Meftah tentent de jouer les pompiers de service en axant le travail uniquement sur le plan psychologique.«Dans ce genre de situation, il n'y a pas grand-chose à faire sur le plan technico-tactique en ce qui concerne la préparation de ce dernier match de la saison», reconnaît l'ancien buteur des Rouge et Noir. «Il faut juste tenter de trouver les paroles justes pour remobiliser les joueurs et les sensibiliser pour sauver le club de la relégation», dira-t-il. La relégation, voilà un mot que les Usmistes n'ont plus entendu depuis 1989, l'année ou le club avait connu sa cinquième et dernière relégation. En retrouvant l'élite six ans plus tard, l'USMA ne l'avait plus quitté.Mieux encore, en vingt ans, le prestigieux club de Soustara a écrit les plus belles pages de son histoire en trustant cinq championnats, six Coupes d'Algérie, une Supercoupe d'Algérie et une Coupe arabe, son premier titre international. Pour les Rouge et Noir, il n'est pas question de revivre les années sombres de la Régionale et de la D2. Mais l'opération sauvetage passe impérativement par au moins un nul ce vendredi face à l'ASO. En attendant, c'est toute la famille usmiste qui retient son souffle.





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