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Les responsables seront-ils sanctionnés '




Les responsables seront-ils sanctionnés '
Des équipements de première nécessité et qui manquent cruellement aux différentes structures médicales sont livrés à la corrosion.Acquis au prix d'énormes coupes budgétaires et à des prix faramineux, payés rubis sur ongle en devises sonnantes et trébuchantes, des équipements médicaux et des ambulances sont, soit laissés à l'abondant dans l'arrière-cour de l'un des trois hôpitaux du chef-lieu de la wilaya dans une vaste cour sans toiture, laissant la corrosion les achever, soit entassés dans l'une des salles vides de l'administration hospitalière.Un spectacle choquant d'autant plus qu'il s'agit d'équipements de première nécessité et qui manquent cruellement aux différentes structures médicales de la wilaya. Un vrai gâchis inscrit sur l'ardoise du contribuable. Un scanner, acquis depuis plus d'une dizaine d'années et jamais utilisé ou mis en service, à telle enseigne qu'il est devenu obsolète et dépassé par le temps, est jeté dans l'une des arrière- cour de l'hôpital Mohamed Bouda.Un triste sort est, également, réservé à l'unique écho-doppler, acquis lui aussi depuis plus de trois années et qui n'a jamais été mis à profit par le service de cardiologie. La gestion du secteur de la santé, décriée de partout, prend l'eau de toutes parts. Que dire également de trois ambulances, de deux clino-mobiles, appelées pompeusement cabinet médical itinérant, et enfin d'un bus réceptionné il y a de cela quatre années seulement, et «auquel ne manquent, nous dit une source crédible, qu'un joint ou une courroie», abandonnés toute l'année.C'est ce que nous avons pu constater de visu ce week-end à l'intérieur de le la cour de l'ancien hôpital, lui aussi battant de l'aile. Deux autres ambulances flambant neuves, l'une pliant sous le poids d'une dizaine de béliers empruntant furtivement une piste forestière au milieu de la steppe et la seconde utilisée à des fins personnelles à un pas du marché de légumes sous les yeux ébahis de nombreux contribuables. Nombreux sont les citoyens de la ville qui s'interrogent avec inquiétude sur l'état de déliquescence avancée dans lequel se trouve, depuis deux années, le secteur de la santé qui ne cesse de péricliter.







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