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Les résidents de la cité « Sonacome » face à l'insécurité routière



Les résidents de la cité « Sonacome » face à l'insécurité routière
La municipalité de Aïn Smara a récemment enlevé les ralentisseurs qu'elle a installé, il y a quelques mois, au niveau de la cité résidentielle Boulkercha Hacène, communément appelée Cité «Sonacome».La raison en est le Tour d'Algérie de cyclisme, qui est arrivé à son étape Constantinoise. Baliser le terrain des cyclistes est concevable, mais cela se fera au détriment de la sécurité des riverains. Car, il ne faut pas perdre de vue que ces derniers sont largement exposés à des problèmes de sécurité routière. Cette situation a déjà été vécue, l'année dernière par les mêmes habitants.Outre le déplacement de l'arrêt de bus, il y a eu la suppression des anciens ralentisseurs, en raison du Tour cycliste d'Algérie 2014. Les risques encourus par ces habitants, usagers des transports publics, lors de la traversée de la chaussée en sont ainsi décuplés. Une traversée rendue davantage périlleuse à cause d'une circulation rapide, dense et meurtrière. Cette cité, faut-il le rappeler, est située sur la RN5, qui relie la wilaya de Constantine à celles de Sétif, Bordj Bou Arréridj et Alger.D'où l'importance de son trafic, estimé, il y a dix ans, à plus de 33000 véhicules/jour. Axe d'ailleurs qui a été, par plusieurs fois, le théâtre d'accidents dramatiques et mortels, ayant endeuillé des familles.L'installation récente de ralentisseurs, si elle a, un tant soit peu, contraint les automobilistes à lever pied de la pédale d'accélérateur, elle ne garantie en rien la sécurité des piétons, qui empruntent quotidiennement cet axe routier. Mais les choses vont empirer avec leur suppression. Ce qui conforte les riverains dans l'idée que seule la mise en place d'une passerelle demeure l'ultime rempart pour préserver des vies humaines. Ils en font leur v?u.





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