Algérie - A la une

Les réserves de pétrole et de gaz en hausse



Selon le bulletin statistique annuel (ASB 2020) élaboré par l'Opep et mis en ligne sur le site de l'organisation pétrolière, "les réserves prouvées de pétrole en Algérie ont atteint, en 2019, 12,2 milliards de barils, alors que celles de gaz 4, 504 milliards de mètres cubes".Ces chiffres sont en hausse par rapport à des statistiques fournies, en avril dernier, par l'ex-ministre de l'Energie, Mohamed Arkab. Ce dernier affirmait, en effet, que "les réserves prouvées de pétrole en Algérie s'établissaient à 1 340 millions de tonnes, soit 10 milliards de barils, et que celles de gaz se situaient autour de 2,368 milliards de mètres cubes".
La publication de l'Opep rapporte, en outre, que la production de pétrole brut a reculé, en 2019, à "1,0232 million de barils par jour", tandis que la production commercialisée de gaz naturel a grimpé à "89,5834 milliards de mètres cubes par an". En 2005, la production pétrolière tournait autour de 2 millions de barils par jour, et celle gazière de 88,2 milliards de mètres cubes par an. Mais depuis, la production des hydrocarbures n'a cessé de chuter. Et elle a plongé en zone négative au premier trimestre 2020, baissant de "-13,4% contre -7,1% à la même période de l'année dernière", selon des statistiques établies par l'ONS.
De fait, le secteur des hydrocarbures reste dans une situation difficile, avec des cours de pétrole bas et un niveau d'investissement faible dans le pétrole comme dans le gaz.
Cet état de choses affaiblit davantage, forcément, la production. Il faut, cependant, affronter l'inéluctable. Le nouveau ministre de l'Energie a établi une nouvelle feuille de route pour le secteur dont il a la charge. La feuille de route comporte plusieurs objectifs dont ceux liés à l'augmentation de la production et à la finalisation des textes d'application de la loi sur les hydrocarbures.
Dans une de ses récentes déclarations, Abdelmadjid Attar soulignait que "Sonatrach ne peut plus supporter à elle seule le poids en matière de développement et qu'elle a besoin de partenariats". Elle expliquait, également, que "la loi pétrolière adoptée en 2019 doit être mise en ?uvre le plus tôt possible", ajoutant que nous devons "relancer l'exploration, développer les gisements découverts, valoriser les ressources d'hydrocarbures en termes de taux de récupération et du recentrage des activités de Sonatrach sur ses métiers de base".
Ainsi, et face au défi que représente la vulnérabilité conjoncturelle du secteur des hydrocarbures, la capacité de Sonatrach à mettre en ?uvre ses priorités doit être considérablement renforcée.
Plutôt que de subir les conséquences de la crise pétrolière et sanitaire de manière passive, l'entreprise doit se remettre en question et apporter une nouvelle dynamique au processus de son développement.
Youcef Salami
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