Algérie

Les registres de naissances de 1959 et 2001 disparus


Le wali d’Oran ordonne leur reproduction A Oran, et en dépit des dispositions prises par les pouvoirs publics pour le protéger contre les fraudeurs, l’état civil central n’en continue pas moins de faire parler de lui. Souvent confié à des personnels sans formation, la plupart du temps recrutés dans le cadre du filet social, du pré-emploi, comme saisonniers ou vacataires, l’état civil qui, avec les archives, tient le rôle de mémoire collective, mérite une meilleure attention et une meilleure prise en charge. A Oran donc, le service de l’état civil central a souvent été visé par «des prédateurs sans scrupules» qui ont en fait les plus mauvais usages. Finalement, après la tentative avortée de l’incendie des locaux et la disparition de registres, rapportés en leur temps dans ces mêmes colonnes, voilà que le service de l’état civil central de la municipalité d’Oran revient sur les devants de la scène. Cette fois, c’est Sekrane Tahar, wali d’Oran, qui veille de près sur l’opération réhabilitation de cet important service. A ce sujet, on apprend que le wali d’Oran a récemment donné des instructions pour la retranscription des naissances des deux registres disparus, il y a de cela un an, dans des circonstances non encore élucidées. Selon le directeur de l’état civil central, la reproduction du registre des naissances de l’année 2001 a été terminée et le registre déposé au service central. Dans ce même cadre, les actes de naissances de l’année 1959, dont le registre a, lui aussi, mystérieusement disparu, seront bientôt prêts. Pour justifier les retards apportés à la retranscription des naissances de 1959, nos interlocuteurs avancent les difficultés qu’ont éprouvées les personnels chargés de l’opération lors de la collecte des actes originaux. A toutes fins utiles, nos sources assurent que l’enquête concernant la disparition des deux registres se poursuit toujours. Dans ce même chapitre, et afin d’éviter d’autres disparitions, la municipalité a installé des caméras de surveillance à l’intérieur même du service central. Redouane R. et Nemili M.


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