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Les propriétaires des douches publiques réclament la réouverture de leurs établissements



Les propriétaires des douches publiques à travers toutes les communes de la wilaya de Chlef réclament la réouverture de leurs établissements, fermés depuis l'apparition de la pandémie, il y a plusieurs mois.Selon des déclarations de bon nombre d'entre eux, les pertes financières et les dommages occasionnés durant la période où leurs douches étaient fermées demeurent très importants. "Nous demeurons tous disposés à suivre et à appliquer à la lettre toutes les directives et instructions des autorités supérieures en ce qui concerne le protocole sanitaire mis en application sur le terrain, afin de faire face à la propagation de la Covid-19, tout comme les autres commerçants qui viennent de bénéficier de la levée de l'interdiction sur l'exercice de leurs activités commerciales. Mais aujourd'hui que l'Etat a procédé à un allègement progressif des mesures barrières et levé les interdictions en question à l'égard de certains commerces, pourquoi n'a-t-il pas pris notre cas en considération '", s'interrogent des propriétaires de douches publiques venus nombreux réclamer la réouverture de leurs locaux auprès des représentants de l'union locale des commerçants à Chlef.
Originaires de Ténès, de Boukadir, d'Oued Fodda, d'Ouled Farès et de Chettia, les propriétaires expliquent que les mesures barrières et le protocole sanitaire instaurés existent déjà et depuis bien longtemps "puisqu'il s'agit de cabines individuelles qu'utilisent nos clients séparément à chaque fois qu'ils viennent pour se doucher".
Les mêmes commerçants ajoutent qu'en plus des pertes financières colossales qu'ils ont subies depuis la fermeture de leurs commerces, d'importants dégâts ont été enregistrés sur leurs équipements.
"C'est parce qu'elles ne sont plus opérationnelles depuis des mois que toutes les conduites et la tuyauterie qui alimentent nos appareils en eau chaude ou froide sont toutes ou presque attaquées par la rouille et dont les dégradations enregistrées sont sérieuses. Les réparations vont nous coûter les yeux de la tête. Certains autres appareils, rouillés eux aussi, nécessitent des dépenses faramineuses pour les rendre opérationnels, alors que nous sommes tous au chômage depuis presque une année", déplorent-ils, en émettant le v?u de rependre dans l'immédiat leur principale activité "dans le respect le plus strict du protocole sanitaire imposé tout comme celui appliqué aux autres activités commerciales".
AHMED CHENAOUI
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