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Les prix flambent déjà


Les prix flambent déjà
Il ne reste plus que quelques jours pour célébrer l'Aïd-El-Adha. Beaucoup de Sétifiens appréhendent cette fête qui se manifeste déjà par des encombrements et des bousculades un peu partout. Là où l'on va, un monde fou envahit les magasins devant lesquels, même en pleine journée, des voitures sont garées en deuxième position. Beaucoup d'automobilistes se plaignent de la circulation infernale dans cette ville où les routes sont pourtant spacieuses. Les conducteurs sont souvent bloqués aux nombreux ronds-points comme ceux de la cité des 1.014 ou 1.006 logements et celui de la cité Lahchama. L'incivisme règne en maître. Chacun essaye d'user de la force mais pour finir bloqué dans ces ronds-points. La même situation d'incivisme est observée pour le non-respect de la « priorité à droite » par les conducteurs. Une « incivilité ambulante » et la prolifération d'actes de loi de la jungle ont augmenté ces jours-ci. Les prix des vêtements et des moutons ont également flambé, d'après beaucoup de citoyens que nous avons approchés. « J'ai un revenu qui ne dépasse pas les 30.000 DA. Le prix du mouton coûte entre 30.000 DA et 40.000 DA cette année. Je ne sais pas si je pourrais acheter de nouveaux vêtements aux enfants », a déploré un père de famille désemparé. Quelques autres citoyens ne sont pas inquiets par le prix du mouton, mais craignent, néanmoins, la fièvre aphteuse apparue dans une commune de la wilaya. Le paradoxe est pourtant là. À l'abattoir de Sétif, il sera difficile de trouver une place. Aïn Abassa, une localité à la sortie nord de la ville, attire par la qualité des moutons et les prix relativement accessibles. « Je ne suis pas étonnée que tout devient cher. Les enfants sont devenus plus exigeants que leurs parents qui se plient à leur volonté » a ironisé une dame à l'entrée d'un magasin de vêtements pour enfants. Les marchés ne sont pas en reste. Les fruits et légumes ont connu, depuis quelques jours, des hausses considérables. D'autres vont devoir recourir à une autre astuce pour passer cette journée assimilée à une dure épreuve. « Mes enfants vont se contenter des vêtements de l'Aïd El Fitr et de la rentrée scolaire. La cherté des articles nous y oblige, car l'Aïd El Adha, ce n'est pas seulement de nouveaux vêtements. Il faut aussi acheter le mouton, préparer les gâteaux... ». Combien de fois avons-nous entendu cette complainte qui traduit à la fois l'attachement aux rites de cette journée et la nécessité de rationaliser ses dépenses. Qu'on soit d'un milieu aisé ou pas, le mouton a toujours été sacré et peu de familles songent à s'en passer. Cela oblige à des contorsions




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