Les Prix Du Poulet Jouent Au Yoyo !'

? Les prix des viandes blanches, poulet et dinde notamment, sont revenus à leur niveau «normal», et ce après avoir connu une chute libre durant les mois de printemps, mars, avril et mai, et même une bonne partie du mois de juin.En effet, durant cette période, le prix du poulet a pratiquement piqué du nez jusqu'à atteindre 200 dinars le kg et même 180 dinars en ce début du mois de juillet 2019. Il en a été de même de l'escalope de dinde qui, de 600 dinars le kg, a vu son prix dégringoler à 400 et même 390 dinars. Une période où les ménages n'ont pas trop souffert pour remplir leur couffin aux différents marchés de la ville des ponts. Surtout, fait remarquer un père de famille nombreuse rencontré hier dans les allées du marché Boumezou, que cela a coïncidé aussi avec d'importantes baisses des prix des fruits et légumes. Apparemment «c'est la fin de la récréation, en matière de prix, particulièrement pour le poulet, qui a retrouvé ces trois derniers jours ses anciens prix relativement élevés de 230 et 250 dinars le kg», dit-il. Maintenant le poulet moyen fait entre 500 et 600 dinars, alors qu'il y a juste une petite semaine, ici même ce sont trois poulets qui étaient proposés à 300 et 400 dinars. C'est dire le grand réajustement de prix qui s'est produit ! Les commerçants se limitent à expliquer ce phénomène de montée assez subite de prix par l'absence d'une offre abondante sur le marché. Situation que ne dément pas le directeur des services agricoles de la wilaya de Constantine, M. Ghédiri, qui fait savoir que durant la saison estivale les aviculteurs, surtout ceux qui pratiquent l'élevage sous serres, abandonnent ou réduisent leur activité, à cause essentiellement de la forte mortalité des poussins en période de canicule. Ne restent actifs que les serres modernes conçues selon les normes, c'est-à-dire munies de systèmes de ventilation adéquat, qui réduit de façon importante la mortalité. Cependant, ajoute-t-il, l'offre assez réduite sur le marché se traduit bien évidemment par une pression de la demande et une hausse des prix. La canicule de ce mois de juillet, qui est aussi le mois des vacances et des fêtes de mariages, ont pour effet d'augmenter la demande. Mais cela est transitoire et ne durera pas longtemps, car vers la fin juillet et le début du mois d'août les prix vont redescendre en raison du climat qui sera relativement plus frais et qui fera redémarrer les producteurs, qui ont arrêté l'activité d'élevage, soutient le même responsable.