A quelques jours du mois sacré, les vieux réflexes reviennent pour mettre la machine infernale de la spéculation en marche en faisant flamber les prix des aliments indispensables à la rupture du jeûne qui sont hors de portée des petites et moyennes bourses, au regard de la faiblesse du pouvoir d'achat.Ainsi, à la ville d'Aïn Beïd réputée par des pratiques très abordables de ses prix en matière de vente des viandes, les prix ne sont pas stabilisés et ont au contraire augmenté d'une façon alarmante. Ainsi, le prix du poulet apprécié par les ménages à faibles revenus est passé de 220 à 270 DA, et la dinde a augmenté elle aussi à plus de 80 DA le kilogramme. Quant aux viandes rouges, elles sont cédées à 1400 et 1600 DA le kilogramme. Même les dattes, aliment nutritif du F'tour, elles ont connu aussi une flambée inexpliquée de 500 à 600 DA le kilogramme. Si la situation perdure, il faut s'attendre à d'autres augmentations, ce qui n'est pas pour plaire aux consommateurs démunis qui s'interrogent, «qu'en sera-t-il pour le mois de Ramadhan '» Face à ces prix exorbitants et déraisonnables, le citoyen reste stoïque et attend des pouvoirs publics, un geste qui équilibrera cette situation.
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Posté Le : 29/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Remache
Source : www.lnr-dz.com