Algérie

Les pourparlers impossibles de Genève



Les pourparlers impossibles de Genève
Alors que les Nations unies militaient pour une trêve humanitaire de 15 jours au Yémen à l'occasion du ramadan, les deux parties en conflit campent sur leurs positions. Hier, au dernier jour des pourparlers de Genève, le gouvernement, en exil, a exigé que les rebelles, appuyés par les militaires restés fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, se retirent des zones qu'ils ont conquises pour accepter un cessez-le-feu, qui inclurait l'arrêt des frappes aériennes menées par la coalition arabe depuis le 26 mars dernier. Les rebelles houthis réclament l'arrêt sans condition des raids avant une trêve. Ils semblaient prêts à envisager, jeudi dernier, un retrait des villes sunnites d'Aden et Taëz, éloignées de leur fief du nord du pays. Si une avancée est enregistrée dans ce sillage, les pourparlers pourraient être prolongés pour quelques jours. Sinon, l'une des délégations quitterait Genève aujourd'hui et l'autre demain. « Aucune partie n'a encore épuisé ses options militaires, et elles pensent toutes deux pouvoir réaliser plus de gains sur le terrain », explique April Alley, spécialiste du Yémen à l'International Crisis Group.


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