Algérie

les points noirs de l'été à Alger Bouchons, pollution, insécurité...




les points noirs de l'été à Alger                                    Bouchons, pollution, insécurité...
La capitale continue de présenter un visage hideux, caractérisé par l'ennui, les odeurs nauséabondes, les bouchons et le sentiment d'insécurité à la nuit tombée.
Les habitants d'Alger sont exposés à bien des dangers en cette saison estivale particulièrement caniculaire. Malgré son statut de première ville du pays, censée disposer de toutes les commodités de vie, la capitale continue de présenter un visage hideux, caractérisé par l'ennui, les odeurs nauséabondes, les bouchons et le sentiment d'insécurité à la nuit tombée. Pis encore, bien des quartiers et des cités sont exposés à des dangers que l'on ne peut ignorer. A l'image des bidonvilles situés à proximité des oueds infects et puants. On peut citer, notamment, les habitants des baraques de Oued El Harrach, ceux de Haouch Gazouz à Birtouta, El Qaria à Zéralda et des centaines d'autres foyers implantés à proximité de cours d'eau infects et non aménagés à Réghaïa, Beni Messous et Bouzaréah, Dar El Beïda.
La liste de ces lieux insalubres est bien longue. Le danger ne réside pas uniquement dans l'absence d'opérations d'assainissement et d'un plan d'ensemble pour en finir avec ce problème, mais provient notamment de l'absence dans des milliers de baraques de réseau d'assainissement. En conséquence, ce sont des milliers de citoyens qui en pâtissent, notamment en été. Dans plusieurs cités, des enfants souffrent d'asthme et d'allergies. En cette période de chaleur, la situation risque de s'aggraver davantage. Dans bien d'autres communes, telles que Rouiba, Bab Ezzouar, Heuraoua, Eucalyptus, les résidants souffrent de l'assaut des moustiques.
Un phénomène qui ne date pas d'aujourd'hui et face auquel les autorités publiques semblent désarmées. «Les résidants en souffrent même en hiver, et en été c'est insupportable», dira un habitant de la commune de Rouiba. Alger est également un grand bazar de tous les risques, surtout en été. En l'absence de services de contrôle, des produits de consommation sont vendus sans le respect des moindres normes d'hygiène à travers la quasi totalité des municipalités. De la mayonnaise à la qualité douteuse dans les pizzerias et fast-foods, des produits périssables, tels que les fromages et le cachir sur les trottoirs et la voie publique, de la sardine dans l'après-midi, etc. Aussi, faut-il relever le casse-tête des bouchons ainsi que le risque d'accidents de la circulation qui continuent de faire des victimes.
En cette saison d'été, force est de relever également la persistance du sentiment d'insécurité à travers la totalité des communes, places et lieux de loisirs et de distraction. A tort ou à raison, les habitants et visiteurs de la première ville du pays sont continuellement sur leurs gardes, de crainte des petits pickpockets qui peuvent sévir à l'importe quel moment ou des grands délinquants qui écument les quartiers du centre et de la périphérie. Tout compte fait, les moyens déployés et les grands budgets déboursés n'ont pu améliorer d'une manière substantielle les conditions de vie des Algérois.
Ce qui est illustré, on ne peut plus, par les actions de contestations organisées sporadiquement par les habitants, est l'absence quasi totale d'une vie nocturne, hormis le mois de Ramadhan et le nombre important d'habitants occupant les bidonvilles, mais surtout l'anarchie indescriptible qui touche notamment le centre-ville.
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