Algérie - Revue de Presse

Les poids lourds circulant sur une conduite principale de gaz



SOS des habitants du lotissement 105 de Hassi Labiodh De crainte d’un désastre que provoquerait la densité de la circulation d’engins lourds sur une voie par où passe une conduite principale de gaz, les habitants du lotissement 105, au lieudit Hassi Labiodh, relevant de la commune de Sidi Chami, tirent la sonne d’alarme. Cette situation durant depuis plus de deux ans, les craintes de ces citoyens ne cessent d’augmenter. Selon les responsables du comité du lotissement, il ne s’agit pas, en réalité, d’une route mais d’un passage facile que les camionneurs empruntent. On rappelle que les lieux étaient clôturés et interdits sur 30 m à la circulation. Face à cette situation, les gens craignent d’être surpris et exposés à, des dangers similaires à ceux auxquels ont été confrontés des habitants de Mohammedia le jour où une conduite de gaz a éclaté entraînant d’importants dégâts. Selon nos sources, la clôture métallique isolant le passage ayant été volée, les camionneurs ont en profité pour emprunter cette voie sans se soucier des suites que cela pourrait engendrer pour les habitants. Pour parer à une telle éventualité, assurent les responsables du comité, des courriers ont été adressés tant au maire de Sidi Chami qu’au wali d’Oran mais sans plus de résultats. Les poids lourds continuant à circuler sur ce passage et la conduite à subir de fortes pressions, le risque est bien réel. «C’est la raison pour laquelle nous demandons aux pouvoirs publics d’intervenir avant qu’il ne soit tard» expliquent nos interlocuteurs qui proposent la pose d’une autre clôture et l’interdiction de la circuler sur ces lieux. D’autre part, les lieux ne disposant pas de réseau d’assainissement et la fosse septique commune se trouvant à seulement 150 mètres étant saturée et non recouverte, les saletés se déversent dans la nature et empestent l’atmosphère qu’elles rendent irrespirables. D’un autre côté, le site n’ayant bénéficié d’aucun projet et se trouvant isolé et dépourvu de moyens de transport pour assurer la liaison entre Hassi Labiodh et Chteïbo, les citoyens et les élèves sont condamnés à recourir aux services des transporteurs clandestins et à endurer les contrecoups des voies complètement hors d’usage. Le transport scolaire n’étant pas assuré, ce sont les élèves qui paient les pots cassés d’où l’urgence d’un geste de la part de pouvoirs publics en direction de ces citoyens.
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