Algérie

Les petites bourses et le diktat des marchands à Mascara


Les petites bourses et le diktat des marchands à Mascara
Tout porte à savoir que les petites bourses ne seront pas à l'abri du diktat des marchands, nous voilà à quelques jours du mois sacré du mois de Ramadhan et les prix galopent.
En effet, les citoyens et les citoyennes qui iront faire leurs emplettes au marché des fruits et légumes de la cité de l'Emir constateront que les prix de la mercuriale connaissent une tendance ascendante même si selon l'Etat les nouvelles sont rassurantes pour la régulation du marché durant ce mois de carême ; la hausse enregistrée ces derniers jours est fulgurante ,à telle enseigne que les ménagères restent perplexes à la vue des prix du citron à 300 DA le kg à titre d'exemple, au grand dam des consommateurs face à la cupidité des commerçants qui se frottent déjà les mains pour se remplir les poches d'une façon ou d'une autre, Les produits de première nécessité ne sont pas touchés par cette frénésie mais qui sait ce qui arrivera demain, nous dira cette ménagère , ces hausses de prix sont incompréhensibles et inexpliquées défiant toute forme de logique .Que ce soit au marché de Mascara à Tighennif ,Sig ou Mohammadia l'équation demeure à plusieurs inconnues, les poivrons sont à 100 DA/Kg, tout comme les haricots verts vendues entre 100 et 120 DA le kg , la seule satisfaction demeure au niveau de la pomme de terre ,les oignons et les tomates dont les prix sont plus qu'abordables . Déjà, les commerçants s'accusent entre eux, et c'est les grossistes qui sont montrés d'un doigt accusateur on leur reproche spéculation et revente de leurs marchandises aux prix qu'ils veulent sans tenir compte de la loi du marché, à savoir l'art de l'offre et de la demande. Les commerçants détaillants disent, nous devons faire une marge bénéficiaire pour subvenir aux besoins de nos familles qui sont à notre charge ,nous sommes pour rien dans cette hausse des prix parce que, disent-ils, cela ne nous arrange pas .En tout état de cause seuls les consommateurs qui perdurent pendant le mois de ramadhan, ils payent la facture salée et le contrôle des pouvoirs publics pour la régulation du marché et des activités commerciales est plus que nécessaire, rétorquent les consommateurs rencontrés sur les lieux . côté dessert , les fruits de saison ,les pastèques et les melons à la coupe, au kg et à la pièce ; sont cédés à des prix raisonnables , les pommes de la région sont très prisées ainsi que les poires entre 50 et 80 DA le kg tout comme les bananes ,les pèches entre 90 et 120 DA le kg , les poissons notamment la sardine son prix connait une nette et sensible baisse dans une fourchette de 100 et 200 DA le kg selon les journées mais ne parlez pas aux ménagères des viandes rouges qui sont affichées à 1050,00 da/kg et les blanches à 400,00 da/kg ; ces prix sont inaccessibles et tout un chacun se rabat sur les viandes rouges congelées que l'on trouve à 750,00 da/kg . Tout pour dire haut et fort combien il est difficile de joindre les deux bouts pour faire face aux dépenses alimentaires pendant ce mois qui se transforme en une période de gaspillage et de consommation démesurée faisant fi des préceptes religieux et spirituels de ce mois sacré d'abstinence et prières par excellence mais la réalité est tout autres à tel point que les uns et les autres ne savent plus à quel saint se vouer ou sur quel pied danser pour satisfaire les désirs de ce qui est proposé durant ce mois.


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