Algérie - A la une

Les parents d'élèves dénoncent les "embrouilles" des syndicats



La grève de l'éducation, à laquelle ont appelé sixsyndicats pour le 21 janvier, etqui parait du reste inévitableaprès l'échec de leursrencontres avec les représentants de la ministre, n'est pas du goût de l'Association des parents d'élèves.La grève de l'éducation, à laquelle ont appelé sixsyndicats pour le 21 janvier, etqui parait du reste inévitableaprès l'échec de leursrencontres avec les représentants de la ministre, n'est pas du goût de l'Association des parents d'élèves.
Son président, Ahmed Khaled, dans une déclaration, aujourd'hui au site"Sabaq Baras", accuse les syndicatsd'être "instrumentalisés par les partis enquête de dividendes politiques, loin desintérêts de l'éducation, en cette période depré-présidentielle""Les quatre revendications portées par lessyndicats, à savoir l'amélioration du pouvoird'achat, le maintien de la retraite anticipée,le statut particulier de l'enseignantet la gestion des oeuvres sociales, ne sontpas du ressort de la ministre", expliqueAhmed KhaledPour lui,
"Les syndicats cherchent à mettrela pression sur la ministre, en posantdes problèmes qu'elle n'est pas en capacitéde régler, d'ailleurs ces mêmes syndicatsne sont pas tous d'accord entre eux, etvivent des problèmes de leadership dans lesecteur de l'Education"Pour le président de l'Association desparents d'élèves, "la grève n'est pas acceptable,car elle est de nature à perturber ledéroulement de la scolarité des élèves dansun semestre court"."La grève est certes un droit constitutionnel,mais il fait l'objet d'un usage abusifde la part des syndicats qui doivent respecter l'article 53 de la Constitution quiconsacre le droits des élèves à l'éducation",conclut Ahmed Khaled.
Les syndicats de l'éducation chargent Nouria Benghabrit
De leur coté, les syndicats du secteur de l'Education nationale ont mal accueilli les dernières déclarations de Nouria Benghabrit, faites avant-hier à la radio Chaine 1. Selon la ministre, c'est "un seul syndicat qui met la pression sur l'Etat, pour satisfaire ses revendications". Messaoud Boudiba, Secrétaire national chargé de la communication et de l'information au CNAPEST, va jusqu'à qualifier ces déclarations de "dangereuses". "Cette déclaration est dangereuse et porte atteinte à l'image de l'Etat. C'est cette déclaration qui met la pression sur l'Etat,
et non pas les syndicats qui travaillent dans le cadre des lois de la République", dénonce-t-il, dans une déclaration à TSA. Et d'ajouter : "Nous sommes des syndicats de dialogue et de concertation. La preuve ' Les dizaines de PV signés avec le ministère". Qu'en est-il des divergences entre les différents syndicats, sur lesquelles Mme Benghebrit a beaucoup insisté ' "Les divergences sont quelque chose de naturel. Chaque syndicat représente une catégorie bien déterminée, et le ministère doit faire avec cela. Et si nous divergeons sur des points, la solution est dans le dialogue et la négociation, et c'est la loi qui va trancher. Mais nous n'avons jamais outrepassé les lois de la République", rétorque M.
Boudiba. Autre accusation portée par la de l'Education contre les syndicats elle leur reproche d'avoir faitmachine arrière, sur des décisions prises de manière consensuelle. M. Boudiba assure que les propositions faites par les différents syndicats ont été ignorées par le ministère dans les décisions prises en juillet 2018, et notifiées aux enseignants en septembre 2018. "Les négociations, comme nos propositions, ne sont pas respectées. Le ministère prend des décisions de façon unilatérale et veut imposer son point de vue sur tous", a-t-il dénoncé. Boualem Amoura, président du SATEF, critique pour sa part les propos de Mme Benghabrit.
"C'est un non-évènement, c'est du réchauffé. Ce sont des déclarations qu'on entend à chaque fois que les partenaires sociaux défendent les droits des travailleurs. Nous sommes habitués, mais on aimerait bien que madame la ministre essaie au moins de trouver des solutions, à certains problèmes posés par les partenaires sociaux", explique-t-il. Avant d'asséner : "Elle essaie de créer la zizanie entre les syndicats, mais nous sommes assez mûrs pour ne pas tomber dans ce jeu-là, c'est-à-dire dans la politique de diviser pour mieux régner".
M. Amoura reproche à Nouria Benghabrit, de ne pas tenir compte des propositions syndicats. "Après 52 réunions, nous remis les conclusions finales concernant le dossier du statut particulier. Malheureusement, la ministre n'a pas t nucompte de propositions", dénonce-t-il.
Son président, Ahmed Khaled, dans une déclaration, aujourd'hui au site"Sabaq Baras", accuse les syndicatsd'être "instrumentalisés par les partis enquête de dividendes politiques, loin desintérêts de l'éducation, en cette période depré-présidentielle""Les quatre revendications portées par lessyndicats, à savoir l'amélioration du pouvoird'achat, le maintien de la retraite anticipée,le statut particulier de l'enseignantet la gestion des oeuvres sociales, ne sontpas du ressort de la ministre", expliqueAhmed KhaledPour lui,
"Les syndicats cherchent à mettrela pression sur la ministre, en posantdes problèmes qu'elle n'est pas en capacitéde régler, d'ailleurs ces mêmes syndicatsne sont pas tous d'accord entre eux, etvivent des problèmes de leadership dans lesecteur de l'Education"Pour le président de l'Association desparents d'élèves, "la grève n'est pas acceptable,car elle est de nature à perturber ledéroulement de la scolarité des élèves dansun semestre court"."La grève est certes un droit constitutionnel,mais il fait l'objet d'un usage abusifde la part des syndicats qui doivent respecter l'article 53 de la Constitution quiconsacre le droits des élèves à l'éducation",conclut Ahmed Khaled.
Les syndicats de l'éducation chargent Nouria Benghabrit
De leur coté, les syndicats du secteur de l'Education nationale ont mal accueilli les dernières déclarations de Nouria Benghabrit, faites avant-hier à la radio Chaine 1. Selon la ministre, c'est "un seul syndicat qui met la pression sur l'Etat, pour satisfaire ses revendications". Messaoud Boudiba, Secrétaire national chargé de la communication et de l'information au CNAPEST, va jusqu'à qualifier ces déclarations de "dangereuses". "Cette déclaration est dangereuse et porte atteinte à l'image de l'Etat. C'est cette déclaration qui met la pression sur l'Etat,
et non pas les syndicats qui travaillent dans le cadre des lois de la République", dénonce-t-il, dans une déclaration à TSA. Et d'ajouter : "Nous sommes des syndicats de dialogue et de concertation. La preuve ' Les dizaines de PV signés avec le ministère". Qu'en est-il des divergences entre les différents syndicats, sur lesquelles Mme Benghebrit a beaucoup insisté ' "Les divergences sont quelque chose de naturel. Chaque syndicat représente une catégorie bien déterminée, et le ministère doit faire avec cela. Et si nous divergeons sur des points, la solution est dans le dialogue et la négociation, et c'est la loi qui va trancher. Mais nous n'avons jamais outrepassé les lois de la République", rétorque M.
Boudiba. Autre accusation portée par la de l'Education contre les syndicats elle leur reproche d'avoir faitmachine arrière, sur des décisions prises de manière consensuelle. M. Boudiba assure que les propositions faites par les différents syndicats ont été ignorées par le ministère dans les décisions prises en juillet 2018, et notifiées aux enseignants en septembre 2018. "Les négociations, comme nos propositions, ne sont pas respectées. Le ministère prend des décisions de façon unilatérale et veut imposer son point de vue sur tous", a-t-il dénoncé. Boualem Amoura, président du SATEF, critique pour sa part les propos de Mme Benghabrit.
"C'est un non-évènement, c'est du réchauffé. Ce sont des déclarations qu'on entend à chaque fois que les partenaires sociaux défendent les droits des travailleurs. Nous sommes habitués, mais on aimerait bien que madame la ministre essaie au moins de trouver des solutions, à certains problèmes posés par les partenaires sociaux", explique-t-il. Avant d'asséner : "Elle essaie de créer la zizanie entre les syndicats, mais nous sommes assez mûrs pour ne pas tomber dans ce jeu-là, c'est-à-dire dans la politique de diviser pour mieux régner".
M. Amoura reproche à Nouria Benghabrit, de ne pas tenir compte des propositions syndicats. "Après 52 réunions, nous remis les conclusions finales concernant le dossier du statut particulier. Malheureusement, la ministre n'a pas t nucompte de propositions", dénonce-t-il.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)