
Nous savons que la présence andalouse dans certaines régions algériennes est presque totale ou très dominante, malgré le long temps écoulé depuis l'installation des Andalous et des Morisques dans la région.
Nous trouvons en Algérie des noms de famille déroutants, issus de la langue espagnole gothique andalouse.
Nous trouvons des paragraphes épars dans les livres d'histoire algérienne concernant ces familles.
Nous trouvons également des récits oraux très étranges chez ces familles.
"Ben Qortobi",
"Ghernati", ou "Ghernat", ou "Ghernout", ou même "Gherwat"...
"L'aspect andalou dans le nom Cherchali",
"L'aspect andalou dans le nom Blidi",
"L'aspect andalou dans le nom Tlemçani",
"L'aspect andalou dans le nom Orani",
"L'aspect andalou dans le nom Qal'i",
"L'aspect andalou dans le nom Ténsi",
"L'aspect andalou dans le nom Qali",
"L'aspect andalou dans les noms jijeliens",
"L'aspect andalou dans les noms skikdis",
"L'aspect andalou dans les noms bejaouis",
"L'aspect andalou dans les noms bonis (annabis)",
"L'aspect andalou dans les noms galmis",
"L'aspect andalou dans les noms sahariens",
"Ben Tchiko, une famille algérienne...",
"Question sur la famille Qawdi en Algérie",
"Question sur la famille Khourra en Algérie",
"Question sur la famille Bounzou en Algérie",
"Question sur la famille Talata en Algérie",
"Question sur la famille Tirra en Algérie",
"Question sur la famille Cheqendi en Algérie",
"Question sur les noms de familles : Cheqoura, Chekoura, Ben Cheqoura, Bechkoura",
"Question sur la famille Bounatiro en Algérie",
"Question sur l'auteur original du poème-chanson : Manich Mena, populaire autrefois en Algérie",
Du point de vue historique, généalogique et administratif, nous disons :
Nous restons toujours prudents, les propos ne sont pas absolus, et l'attribution reste toujours imprécise ; car les noms de famille sont sujets à des altérations, sans parler de leur ressemblance avec d'autres noms qui n'ont aucun lien avec eux. La preuve décisive reste l'empreinte génétique (ADN). Quant à la question du retour, elle n'a aucun rapport avec les questions historiques.
Rahhal, Rahhali
Bouanani
Ghaffour
Ben Achour
Naqqach
Ram'oun (d'origine aragonaise)
Deindan, Deindanou
Bouri, Bouris, Bourich
Salles, Salas
Al-Amin, qui s'est divisée en familles (Naas, Bassam, Karrar, Fahim, Tandjawui, Qarmad, Mallah)
Naas
Bassam
Karrar
Fahim
Tandjawui
Qarmad
Mallah
Alachahir
Ben Zerqa
Ben Yalles
Gawar
Sarni
Chiyali, Chiyouli, Ben Chiyali, Ben Chiyouli (d'origine des à®les Baléares)
Qazi, Qazi Tani (d'origine de Saragosse)
Al-Ach'achi (branche à Tlemcen qui a migré depuis son origine à Mostaganem)
Ben Ghabrit (ce nom existe également dans l'est algérien, notamment à Mila et Constantine, avec une légère altération : Ben Ghabrid)
Bannigas : famille grenadine
Fikaouni : famille morisque de Ténès
Al-Aichi, Al-Ayachi : famille andalouse cadisienne
Al-Blansa : famille morisquewritingisque valencienne
Tchiko et (Ben Tchiko) : famille morisque. Le terme "Tchiko" est castillan espagnol et signifie "le petit". L'administration algérienne a, de manière arbitraire, arabisé ce nom en 1983 en le transformant en "Chiko" (en supprimant le "T"), pensant qu'il s'agissait d'un terme populaire arabe, mais sa signification révèle sa véritable origine, car il a un sens en espagnol, mais pas en arabe ni en berbère.
Qortobi : famille cordouane d'Alger. Ce nom se retrouve dans de nombreuses villes, comme tous les noms dérivés d'une ville andalouse.
Cheqendi : originaire de la ville andalouse de Cheqenda (Secunda), située sur la rive opposée de la rivière de Cordoue, face à son palais. Parmi ses savants les plus connus figure Al-Cheqendi.
http://ar.wikipedia.org/…/الشقن؅
Ghernout : terme populaire désignant "Ghernati", en référence à la dernière capitale andalouse, Grenade. Ce nom n'a pas de sens dans le parler populaire algérien, ni en amazigh, ni en turc.
http://ar.wikipedia.org/…/غرناط؅
Il semble que le nom "Gherwat", connu à Sétif, soit une altération de "Ghernout", car le verbe "gherwat" ne s'applique qu'aux intestins et n'est pas utilisé pour les personnes dans le parler populaire algérien, et il n'a pas de sens en amazigh ni en turc.
Moursi : en référence à la ville de Murcie dans le sud de l'Espagne.
http://ar.wikipedia.org/wiki/مرسية
Khourra : parfois altéré en "Kharra" en suivant l'habitude algérienne de ne pas commencer par des lettres suivies d'une voyelle. L'origine du "Kh" est un "H", car les Andalous prononçaient le "H" comme un "Kh" dans leur parler non arabe andalou. Ce nom fait référence à Aïcha Al-Horra, la mère du dernier roi andalou (Abou Abdallah Al-Asghar - Amzian - Mohammed Al-Ahmar). C'est à elle qu'on attribue le vers célèbre :
Pleure comme les femmes un royaume perdu *** que tu n'as pas su défendre comme les hommes.
Tirra : dérivé du castillan "Terra", qui signifie "la terre". Parmi eux, un peintre de tableaux à l'huile.
Sissani, Sissaoui : famille morisque
Chebli, Chebili : famille andalouse d'origine sévillane
Grandi, Randi : famille morisque, du castillan "Grande", signifiant "le grand" ou "l'imposant".
Longo : famille morisque
Khalifa (E1b1b1b* V257) à l'origine des noms (Srasri, Thabit, Kssiri, Kemouche) :
Srasri : à Jijel, dérivé du nom Khalifa. Ce nom semble rare en Algérie.
Thabit : à Jijel, dérivé du nom Khalifa. Ce nom est aujourd'hui très présent à Constantine, avec des origines jijeliennes probables.
Kssiri : à Jijel, dérivé du nom Khalifa. Ce nom semble peu répandu en Algérie.
Kemouche : nom à Jijel, branche du nom Khalifa d'origine andalouse. Ce nom s'est répandu depuis la région de Jijel vers d'autres régions algériennes : Alger, Sétif, Annaba, El Kala, et Qal'at Bousbaâ à Guelma.
Mantouri : en référence à la ville andalouse de Mentoura. Parmi les savants andalous connus figure Al-Mantouri.
Sabti : en référence à la ville de Ceuta, gouvernée alternativement par le Maroc et l'Andalousie.
Boutiche : présent à Jijel, branche du nom Khalifa. Il a donné naissance à deux noms : Thabit (Tabet) et Kssira (Ksira). Origine andalouse.
Kssira : présent à Jijel, branche du nom Boutiche d'origine andalouse.
Kordo : dans la campagne de la ville de Mila.
Gherinassia : famille grenadine
Thabit : ce nom est aujourd'hui très présent à Constantine. Les discussions de ce forum indiquent que certains porteurs sont des Andalous de Jijel, issus du nom Khalifa.
Kordo : en castillan (Cordo). Origine dans la campagne de la ville de Mila, aujourd'hui rattachée à la wilaya de Jijel. Il est très probable que ce nom signifie "Cordouan" en castillan ancien.
Sid : en castillan (Cid), signifiant "le seigneur" en arabe. Prononcé "Thid" en espagnol moderne en Espagne, mais conservé comme "Sid" dans les pays hispanophones d'Amérique du Sud.
Al-Ahmar/Lahmar : origines connues, rattachées à Sidi Ali, à partir du martyr du 8 mai 1945, Inshallah ; (Lahmar Echerif) fils de Saleh ben Ahmed ben Ammar ben Ali ben Hassan ben Sidi Ali Al-Ansari As-Sijilmassi Al-Djazaïri.
Kheïrouni : en référence à la ville andalouse de Gérone (Girona en espagnol, Gerona en anglais).
Kemouche : à Jijel, dérivé du nom Khalifa. Ce nom s'est répandu depuis Jijel vers Guelma.
Bechkoura : déjà mentionné auparavant.
Qawdi : écrit en français (Gaoudi), mais en castillan espagnol, langue des Morisques, (Gaudi).
Bounzou : en castillan, langue des Morisques, (Bonzo), signifiant "le brûlé".
Talata : en castillan espagnol ancien (Tallata), prononciation espagnole ancienne. En espagnol moderne, prononcé (Tayata), signifiant "la colline" en arabe.
Al-Ahmar/Lahmar : également présent à Guelma.
Maddour : origine à Jijel.
Bessou : la structure du mot n'a aucun lien avec l'arabe, l'amazigh ou le turc. Il est très probable que ses origines soient européennes (andalouses, siciliennes, etc.).
Qallou : avec la "qaf" bédouine. Proche du mot "Qul", ville côtière de l'est algérien.
Koussa : la prononciation et l'écriture suggèrent deux possibilités : soit une altération du mot arabe (Koussa) vers le parler populaire algérien, soit un mot castillan (cossa), signifiant "courgette".
Qazzou : ce terme n'a pas de sens dans les trois langues répandues en Algérie (arabe, amazigh, turc). Il est probable qu'il dérive de (Gazzo) ou (Gazo).
Bouzouzou : famille d'origine andalouse, comme l'ont déclaré et écrit ses intellectuels à plusieurs reprises.
Saïdouni : revendique explicitement son lien avec l'Andalousie dans son ouvrage "Études andalouses".
Kmech : présent à Béjaïa, d'origine andalouse, connu en Andalousie.
Nasroun, Ben Nasroun : la plupart des noms se terminant par (-oun) sont andalous.
Ben Sid : l'histoire de (Al-Sid), d'origine morisque, proche de la légende, est très connue en Espagne.
Kachtal, Qachtal : nom andalou connu au Maroc, signifiant "castillan".
Hammich : certains se rattachent aux tribus Ammar des hauts plateaux.
Maddour : connu au Maroc et en Tunisie comme andalou, dérivé du castillan (Moddoro).
Batouche : présent à Béjaïa, probablement andalou.
Mouri : présent à Béjaïa, dérivé du castillan (Moro), signifiant "Maure".
Qarmia : avec la "qaf" bédouine. Les fêtes dans les quartiers des femmes étaient animées par une chanteuse andalouse, souvent originaire de la ville de Carmona (Garmona).
Al-Qouti : récipient cylindrique, généralement en cuivre bon marché, nommé par les Andalous conquérants d'après les Goths (Gothi en latin).
Je tiens à dire que les Andalous et Morisques qui ont migré d'Andalousie vers l'Algérie ont vécu des événements inimaginables pour les Espagnols, qui n'en ont pas écrit. Ces informations sont encore consignées dans des feuillets épars en Algérie, voire transmises oralement de génération en génération, sans avoir été clairement documentées à ce jour.
Les historiens algériens ayant accédé aux archives ottomanes n'ont pas effectué de recensement complet, se concentrant sur des questions spécifiques. Peu d'entre eux ont étudié les documents andalous.
La question de l'empreinte génétique est cruciale. Les Espagnols ont devancé les recherches sur leurs origines grâce à elle, prouvant sans équivoque que leurs empreintes correspondent davantage à celles des Nord-Africains qu'aux Européens.
La famille Bou Abdallah dans l'ouest algérien se rattache aux Idrissides. Parmi eux figure le cheikh, historien algérien, Cheikh Al-Mahdi Al-Bouabdelli.
L'initiative des analyses d'empreintes génétiques est une démarche civilisée pour ceux qui peuvent la réaliser avec éthique.
Les analyses menées par les membres de notre tribu Al-Khazraj à Oman, en Arabie saoudite et ailleurs ont établi que le marqueur génétique d'Al-Khazraj est (j1e), et celui de nos cousins Al-Aws est (EM123)...
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : (Dr. Jamal Ben Ammar Al-Ahmar). Il est mentionné comme le président de l'Organisation mondiale du peuple andalou