Algérie - A la une

Les mises au point de Bensalah et d'Ould Khelifa



Les mises au point de Bensalah et d'Ould Khelifa
L'occasion de la cérémonie d'ouverture de la session de printemps du Parlement a été propice pour Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, et Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, de faire certaines mises au point s'agissant de quelques dossiers brûlants de l'actualité nationale.L'occasion de la cérémonie d'ouverture de la session de printemps du Parlement a été propice pour Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, et Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, de faire certaines mises au point s'agissant de quelques dossiers brûlants de l'actualité nationale.Les présidents des deux chambres du Parlement ont, ainsi, notamment évoqué la question de la révision de la Constitution, celle du gaz de schiste et ses répercussions sur la situation au sud du pays et, par ricochet, l'attitude de l'opposition vis-à-vis de cette question. Abdelkader Bensalah a été plus précis sur la question de la révision de la Constitution que Mohamed Larbi Ould Khelifa.En effet, dans son discours d'ouverture de la session de printemps de la chambre haute, Bensalah a, en effet, clairement laissé entendre que le projet de révision constitutionnelle sera entériné lors de cette session. « L'histoire retiendra que le Parlement aura peut-être l'insigne honneur de déterminer sa position par rapport au contenu de la Constitution » a indiqué Bensalah avant d'ajouter que « tous les indices indiquent que ce rendez-vous n'est pas si loin ».Des propos qui corroborent toutes les conjectures des observateurs selon lesquelles le projet de révision constitutionnelle sera bel et bien soumis à l'appréciation des deux chambres du Parlement durant la session de printemps. Il faut dire que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, y a fait allusion lors de son message à l'occasion de la double célébration du 24 février. Dans ce message, le chef de l'Etat a précisé que les réformes politiques vont s'accélérer.Il ne faisait plus aucun doute que par réformes le président Bouteflika signifiait bel et bien le projet de révision de la Constitution. Un projet en gestation depuis de nombreuses années déjà. Mohamed Larbi Ould Khelifa, qui était absent lors de la cérémonie d'ouverture de cette session et dont le discours a été lu par un des vice-présidents de la chambre basse, a été certes moins explicite que Bensalah, mais il n'en demeure pas moins que lui aussi y a fait clairement allusion notamment lorsqu'il a soulignéqu'« il est vraisemblable que la mutation démocratique dans notre pays soit couronnée par l'amendement de la loi fondamentale de la République et les indices en sont visibles... ». Par ailleurs la question du gaz de schiste a été soulevée par Bensalah et Ould Khelifa et tous les deux ont affiché leur soutien au gouvernement non sans épingler, dans la foulée, l'attitude de l'opposition sur ce dossier.« Cette ressource non conventionnelle (le gaz de schiste NDLR) constitue une richesse nationale qu'il est nécessaire d'exploiter en préservant tant la santé des populations que l'environnement ; une richesse qu'il faut prévoir pur les générations à venir » dira Ould Khelifa. Et de préciser que la création d'un observatoire spécialisé « sera, sans aucun doute, une garantie, voire un gage de confiance, pour l'intégrité environnementale et pour la santé de la population ». Un son de cloche différent de celui de l'opposition qui s'est d'ailleurs opposée farouchement à l'exploration ou l'exploitation du gaz de schiste.Ould Khelifa met d'ailleurs en garde l'opposition contre ce qu'il a appelé « l'affaiblissement de l'Etat lui-même et non d'une personne, d'un parti ou d'une alliance ». Abdelkader Bensalah, qui a soutenu lui aussi le gouvernement sur ce dossier, a été, il faut le dire, virulent à l'égard de l'opposition à laquelle il a consacré plusieurs paragraphes dans son discours. Critiquant les dernières manifestations de rue de l'opposition Bensalah accuse l'opposition d'être dénuée du sens de la responsabilité et de privilégier la voie radicale. Le président du Sénat dira aussi de l'opposition, à travers sa volonté de semer le doute, de vouloir déstabiliser le pays.Les présidents des deux chambres du Parlement ont, ainsi, notamment évoqué la question de la révision de la Constitution, celle du gaz de schiste et ses répercussions sur la situation au sud du pays et, par ricochet, l'attitude de l'opposition vis-à-vis de cette question. Abdelkader Bensalah a été plus précis sur la question de la révision de la Constitution que Mohamed Larbi Ould Khelifa.En effet, dans son discours d'ouverture de la session de printemps de la chambre haute, Bensalah a, en effet, clairement laissé entendre que le projet de révision constitutionnelle sera entériné lors de cette session. « L'histoire retiendra que le Parlement aura peut-être l'insigne honneur de déterminer sa position par rapport au contenu de la Constitution » a indiqué Bensalah avant d'ajouter que « tous les indices indiquent que ce rendez-vous n'est pas si loin ».Des propos qui corroborent toutes les conjectures des observateurs selon lesquelles le projet de révision constitutionnelle sera bel et bien soumis à l'appréciation des deux chambres du Parlement durant la session de printemps. Il faut dire que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, y a fait allusion lors de son message à l'occasion de la double célébration du 24 février. Dans ce message, le chef de l'Etat a précisé que les réformes politiques vont s'accélérer.Il ne faisait plus aucun doute que par réformes le président Bouteflika signifiait bel et bien le projet de révision de la Constitution. Un projet en gestation depuis de nombreuses années déjà. Mohamed Larbi Ould Khelifa, qui était absent lors de la cérémonie d'ouverture de cette session et dont le discours a été lu par un des vice-présidents de la chambre basse, a été certes moins explicite que Bensalah, mais il n'en demeure pas moins que lui aussi y a fait clairement allusion notamment lorsqu'il a soulignéqu'« il est vraisemblable que la mutation démocratique dans notre pays soit couronnée par l'amendement de la loi fondamentale de la République et les indices en sont visibles... ». Par ailleurs la question du gaz de schiste a été soulevée par Bensalah et Ould Khelifa et tous les deux ont affiché leur soutien au gouvernement non sans épingler, dans la foulée, l'attitude de l'opposition sur ce dossier.« Cette ressource non conventionnelle (le gaz de schiste NDLR) constitue une richesse nationale qu'il est nécessaire d'exploiter en préservant tant la santé des populations que l'environnement ; une richesse qu'il faut prévoir pur les générations à venir » dira Ould Khelifa. Et de préciser que la création d'un observatoire spécialisé « sera, sans aucun doute, une garantie, voire un gage de confiance, pour l'intégrité environnementale et pour la santé de la population ». Un son de cloche différent de celui de l'opposition qui s'est d'ailleurs opposée farouchement à l'exploration ou l'exploitation du gaz de schiste.Ould Khelifa met d'ailleurs en garde l'opposition contre ce qu'il a appelé « l'affaiblissement de l'Etat lui-même et non d'une personne, d'un parti ou d'une alliance ». Abdelkader Bensalah, qui a soutenu lui aussi le gouvernement sur ce dossier, a été, il faut le dire, virulent à l'égard de l'opposition à laquelle il a consacré plusieurs paragraphes dans son discours. Critiquant les dernières manifestations de rue de l'opposition Bensalah accuse l'opposition d'être dénuée du sens de la responsabilité et de privilégier la voie radicale. Le président du Sénat dira aussi de l'opposition, à travers sa volonté de semer le doute, de vouloir déstabiliser le pays.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)