Algérie - Revue de Presse

Les mésaventures d'une garde-malade



Veiller sur une literie posée à même le sol, au chevet de son fils hospitalisé, Mme Ouchiha l'a fait quatre jours durant et, se plaint-elle, en libérant son lit au profit d'une autre garde-malade. Cela a eu lieu à l'hôpital d'Akbou. « On m'a forcée à céder ma place et ordonnée de prendre place par terre, moi qui suis asthmatique » s'est plainte auprès de notre rédaction cette mère, résidante à Tazmalt. Son fils, 20 ans, épileptique, a été hospitalisé le 2 mai dernier. « C'est un handicapé à 100%, il faut que je sois à ses cotés tout le temps » ajoute-elle en affirmant avoir occupé un lit les trois premiers jours. « On m'a fait savoir que nous n'avons pas droit à deux places » témoigne-t-elle soulignant avoir menacé de quitter l'hôpital en laissant son enfant entre les mains du personnel médical. Son enfant en avait, selon elle, pour une dizaine de jours de traitement à l'hôpital. Il en ressortira après une semaine d'hospitalisation. « Le jour de la sortie, on m'a fixé un ultimatum jusqu'à 15 heures pour le faire » soutient-elle.Contacté, le directeur de l'hôpital d'Akbou, s'il dément le gros des accusations, confirme que la garde malade a eu bien une place par terre. Mais « depuis le début de l'hospitalisation » précise-t-il pour démentir qu'on l'a faite descendre d'un lit. C'est presque par chance que le malade, destiné au service médecine qui a affiché complet, a été accepté au service pédiatrie. Notre interlocuteur pose le problème de capacités limitées de l'hôpital. « C'est le médecin qui définit les cas prioritaires et décide s'il y a besoin de garde-malade » se défend-il.
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