Algérie - A la une

Les médecins résidents aujourd'hui chez Tahar Hadjar



Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, recevra aujourd'hui les membres du bureau national du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra). À l'ordre du jour de la rencontre figure principalement le nouveau planning des examens du diplôme d'études médicales spécialisées (Dems). L'invitation de Tahar Hadjar intervient moins d'une semaine après le boycott de l'examen du Dems annoncé par les médecins résidents dans le cadre du durcissement de leur mouvement qui perdure depuis plus de quatre mois. La réunion d'aujourd'hui se veut, dit-on, "une séance de réconciliation avec les examens".Les négociations entre les deux parties seront axées essentiellement sur le planning des examens du diplôme d'études médicales spécialisées, annoncé par le ministère de l'Enseignement supérieur. Lequel planning a fait l'objet d'un rejet total par les résidents qui ont voté, à l'unanimité, le boycott de la nouvelle session de Dems prévue du 18 mars au 12 avril. Les assemblées générales du Camra organisées à travers les 12 facultés de médecine au niveau des wilayas du nord du pays ont rejeté les nouvelles dates d'examen proposées par le département ministériel de Tahar Hadjar. Les résidents de quatrième année refusent, dit-on, de composer dans un
climat de protestation de grève. Dans leur lettre adressée la semaine au ministre de l'Enseignement supérieur, les membres du bureau du Camra estiment qu'il leur était impossible de participer à l'examen du Dems,
et le mouvement de grève se poursuit depuis le 14 novembre dernier. Lequel mouvement est suivi par
15 000 résidents pour exiger l'abrogation du caractère obligatoire du service civil. La revendication qui constitue, faut-il rappeler, la pierre d'achoppement entre le ministère de la Santé et les membres du Camra. Les cadres du département ministériel de Tahar Hadjar ont, vraiment, aujourd'hui, du pain sur la planche. Ils doivent affuter leurs armes pour convaincre, dit-on, les résidents pour participer à cette nouvelle session pour les du Dems. Le boycott de l'examen du Dems par les résidents ne serait pas sans conséquence et sur le cursus des sciences médicales et sur le recrutement d'une nouvelle promotion devant assurer le service civil. Le ministère de la Santé devrait puiser dans les DEMSistes, version 2018, pour organiser et affecter, une nouvelle promotion de médecins spécialistes dans des établissements de santé publics dans le cadre du service civil, d'autant qu'une promotion de spécialistes finira, le mois en cours, son devoir obligatoire conformément à la loi 84/10.
Hanafi H.
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