Algérie - A la une

Les joueurs en grève, la direction en vadrouille



La victoire face à l'A Bou Saâda, jeudi passé au stade du 1er-Novembre d'El-Mohammadia, n'a pas fait que des heureux. L'équipe harrachie qui, grâce à cette cinquième victoire à la maison (aucun succès et seulement deux nuls en déplacement), a, certes, réduit l'écart sur ses concurrents directs pour le maintien mais n'arrive pas à quitter la place de lanterne rouge et les supporters, heureux par le succès inespéré que s'est offert Sem-Sem, ne semblent plus au bout de leurs peines. Comme les dirigeants d'ailleurs, même si ces derniers ont perdu le sommeil pour d'autres raisons. Celle liée au paiement des salaires et autres indemnités (primes de matchs) demeure la principale. Hier, les joueurs qui avaient rendez-vous pour la reprise des entraînements se sont présentés au stade mais ont refusé de mettre leur «bleu de travail». Une décision attendue puisque les coéquipiers de Harrouche avaient, dès le sifflet final de leur match contre l'ABS, signifié aux quelques dirigeants et collaborateurs du président Mohamed Laïb qu'ils feront grève si la direction ne tiendrait pas ses promesses. Une grève, en somme, qui intervient alors que l'entraîneur Ahmed Slimani a fait savoir, lui aussi, quel sera son avenir avec l'USMH si les responsables ne faisaient pas preuve de « mansuétude » envers les joueurs en versant un salaire et deux primes de matchs. Hier, Slimani n'était pas encore rentré d'Oran où il habite et les joueurs ont juré de ne pas reprendre les entraînements jusqu'à ce qu'ils rencontrent le président Laïb. Ce qui n'est pas la meilleure des manières de préparer un déplacement périlleux à Oran dans exactement une semaine (lundi prochain à Bouakeul).M. B.
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