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Les jeunes : Faites de la musique !




C'est un vent de fraîcheur qui a soufflé, samedi soir, sur la cérémonie d'ouverture de la 11e édition du Festival culturel international de musique symphonique se tenant du 12 au 17 octobre à l'Opéra d'Alger. Les jeunes avaient pris le «pouvoir» mélomane.Le concert inaugural de la 11e édition du Festival culturel international de musique symphonique, se déroulant du 12 au 17 octobre à l'Opéra d'Alger, a été étrenné devant un public nombreux, en présence du commissaire du festival, Abdelkader Bouazzara, le directeur général, Noureddine Saoudi, le DG de l'ONDA (Office des droits d'auteur) par intérim, Abbès Mohamed Saïd, du dramaturge Ziani Cherif Ayad, d'hommes de culture, des représentants du corps diplomatique et des médias.
C'est dans une ambiance festive que la jeunesse a brillé. Puisque celui qui a dirigé la cérémonie d'ouverture n'est autre que Lotfi Saïdi, un jeune maestro dont il fait retenir le nom. Il a 36 ans et possède un immense talent.
Juste avant qu'il monte en scène, dans sa loge, tout souriant, on découvrira un chef d'orchestre modeste et surtout serein, mais avec un petit trac positif en nous confiant : «Le fait de diriger l'Orchestre symphonique de l'Opéra d'Alger et d'ouvrir le Festival culturel international de musique symphonique d'Alger, sincèrement, c'est un immense plaisir.
Et je suis vraiment honoré d'être le chef d'orchestre de cette session, de cette 11e édition.
Et je tiens à remercier infiniment Abdelkader Bouazzara, le commissaire du festival de m'avoir fait confiance. Cela m'a vraiment boosté et encouragé. Inch'Allah, on va donner un très beau concert.»
Et Lotfi Saïdi ne décevra pas. Il dirigera l'Orchestre symphonique de l'Opéra d'Alger sans complexe, 53 instrumentistes à l'unisson.
Il accompagnera la mezzo-soprano, Ana Häsler, représentant la Suisse, le ténor algérien, Imad Eddine Eddouh ? un autre jeune qui a investi l'opéra ? qui ont séduit le public. La voix de cristal de mezzo-soprano, Ana Häsler et celle d'Imad Eddine Eddouh. Ils ont du coffre.
Les enfants d'abord
Au menu figuraient Bizet, Dvorak, Sartori, Mozart, Roig, Verdi, Salim Dada avec une pièce, Lounga Nahawend, Jenkins?
Ainsi que des thèmes dirigés avec brio par une autre jeune, il faut le redire, la chef de ch?ur, Wieme Benamar Hamouda. Sa chorale Ranime, des jeune filles et jeunes hommes et ces petits, pas plus haut que trois pommes qui excellent dans le chant. Il faut les écouter.
C'est de la graine de star. Cette jeunesse a interprété Mosaïque gnawie, Sidi Maamar arrangés par Wieme Benamar Hamouda, Viva Tutte le Vezzose, un mouachah (arabo-andalou), Goumari -chanté par la talentueuse Houda Ghounoumet, une voix, Salou Aala Ennabi, Salam alaikoum ou encore The Song of Spirit d'Adiemus. La chorale Ranime, sous les auspices de la chef de ch?ur Wieme Benamar Hamouda, est à découvrir.
Car elle est soul, gospel avec une identité algérienne. Abdelkader Bouazzara, dans son allocution inaugurale, déclarera non sans émotion : «Alger, durant six jours, sera la capitale, la destination internationale de la musique symphonique.
Un festival incontournable dont c'est la 11e édition. Sous l'égide et le patronage du ministère de la Communication et de la Culture. Placé sous le signe ??Les Jeunes fêtent la musique''. Nous donnons un coup de jeune au festival. Place aux jeunes et talentueux instrumentistes, c'est notre futur.
Puisque la très attendue cérémonie d'ouverture du 11e Festival culturel international de musique symphonique d'Alger, cette année, sera dirigée par le jeune maestro Saïdi Lotfi. Avec la participation de la mezzo-soprano suisse Ana Häsler et le jeune ténor, Imad Eddine Eddouh.
Dix-sept pays, dont l'Algérie, participent à ce carrefour mélomane : La Tchéquie, la Suisse, la France, la Corée du Sud, l'Italie, la Turquie, l'Autriche, la Suède, le Japon, la Russie, l'Allemagne, la Tunisie, la Syrie, l'Ukraine, la Chine et l'hôte d'honneur de cette année est l'Egypte. Je rends hommage aux 16 pays participant à la 11e édition du Festival culturel international symphonique d'Alger?
Je dois saluer les différentes ambassades en Algérie qui ont soutenu avec force réelle ce festival. Parce que tout simplement, ils croient en ce festival à vocation universelle. Ainsi que le ministère de tutelle. Et puis, nous sommes fiers de notre pays et de notre public?»


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