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«Les incitations et la gouvernance des acteurs doivent changer»


«Les incitations et la gouvernance des acteurs doivent changer»
Les propositions pour lancer la dynamique du développement local ne manquent pas.A titre d'exemple, dans le rapport Nabni 2020, le collectif a proposé un certain nombre de réformes fondamentales. ll s'agit entre autres de la réforme de la fiscalité locale. «Nos propositions sont concrètes et détaillées. Il est temps d'introduire des impôts locaux qui puissent résoudre le problème récurrent du financement des collectivités locales», nous diront des représentants de ce collectif, avant d'ajouter : «Cela permettra aussi de renforcer le lien entre le citoyen et l'impôt, en ce sens qu'il pourra voir la qualité des services locaux pour lequel il paie, et donc rendre comptable l'administration locale.»Les autres propositions concernent la décentralisation en augmentant le pouvoir de décision et de gestion budgétaire des élus locaux, la mise en place des politiques régionales qui répondent aux attentes des populations locales, et l'implication des citoyens dans la gestion des affaires locales, en plus de les consulter davantage sur les choix de projets. «Pourquoi pas en introduisant des référendums locaux '» s'interroge le collectif qui souligne la nécessité de responsabiliser davantage les collectivités locales devant les citoyens.Pour les animateurs de ce collectif, il ne s'agit plus de se réunir ou de tenir des conférences au niveau national. Il s'agit surtout d'agir. Comment ' «Mettre en place des mécanismes de consultations locales, de lancer un plan de réforme de la fiscalité locale», explique-t-on à ce niveau, avant de relever : «Le temps n'est plus aux réunions ou autres assises. Les citoyens attendent de l'action.» Pour cela, «il y a lieu de sortir d'une culture administrative hyper centralisée qui laisse peu de place à l'implication du citoyen, qui souffre du manque de transparence et de ??redevabilité''», préconise Nabni dont les recommandations du chapitre Nabni 2020 sur la gouvernance sont nombreuses. «Il est clair que le problème de fond n'est pas un problème de découpage administratif optimal. Ce sont les incitations et la gouvernance des acteurs qui doivent changer, pas la taille des circonscriptions ou leur nombre. Ceci est presque secondaire», conclut Nabni.


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