Algérie - Revue de Presse

Les habitations évacuées d’El Hamri réinvesties à nouveaux



Des mesures pour l’expulsion des squatters Comme appréhendé, le vieux bâti continue à faire parler de lui à Oran et, ni les délocalisations massives des populations des vieux quartiers, ni celles des sinistrés, n’ont réussi à mettre fin à la crise de logements. Ainsi, aussitôt les de familles d’El-Hamri évacuées, dans des conditions souvent houleuses et relogées dans des logements décents, des dizaines d’autres familles ont pris possession des constructions évacuées et s’y sont installées. Selon des responsables du secteur urbain d’El-Hamri, la commission technique a rencontré d’innombrables difficultés dans l’accomplissement de sa mission. Certains de ses membres ont même été menacés au moyen d’armes blanches par les indus occupants. Face à ces dérapages, la commission technique a gelé ses activités en attendant que la situation s’améliore. Dans ce quartier, ce sont 185 familles qui ont été délocalisées sur les 500 programmées. 40 immeubles ont, par ailleurs, été murés pour éviter qu’ils soient réoccupés. D’autre part, suite au relogement des familles évacuées des Planteurs, de très nombreux recours ont été déposés par les personnes qui n’ont pas bénéficié de logement ou qui refusent de quitter les lieux. Lors de notre visite sur les sites concernés, nous avons appris que des dizaines de familles ont été exclues du droit au relogement. Pour justifier ces décisions, on explique que ces familles étaient absences au moment du passage de la commission d’enquête. La même inquiétude est partagée par les habitants des secteurs urbains Sidi El Houari et El Amir où 700 familles ont été relogées lors de la première opération. Pour ce qui est de la liste des 44 bénéficiaires dont la distribution a été gelée, il faut signaler qu’elle concerne les cas des bénéficiaires en situation de célibat ou de divorce auxquels il a été affecté des logements de type F1 et F2. Etant donné que les unités restantes sont des logements de type F4 et F3, les 40 attributaires seront éventuellement placés provisoirement dans un centre de recasement, en attendant, le réexamen de leur situation, nous dit-on. Par ailleurs, l’on croit savoir que la commission de wilaya lancera incessamment l’opération de recensement du vieux bâti, classé dans la deuxième et la troisième catégorie. Il s’agit surtout des cas d’habitations vétustes mais récupérables. Les locataires ou les propriétaires de cette catégorie d’habitation, devront bénéficier d’enveloppes financières destinées à la réhabilitation de leurs demeures. Il importe de rappeler qu’à l’issue de l’opération de relogement des 780 logements menaçant ruine, effectuée la fin de semaine dernière, certaines des habitations évacuées ont été aussitôt réinvesties et squattées par d’autres indus occupants. Concernant ces cas précis, notre interlocuteur fait savoir que les indus occupants ne vont pas tarder à recevoir des mises en demeure qui leur seront notifiées par les services de la commune «Ils n’ont d’autre choix que celui de quitter les espaces squattés, faute de quoi, ils seront expulsés de force». Aux dernières nouvelles, l’on apprend que des décisions d’expulsion ont été communiquées aux forces de l’ordre. Amel.S
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