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Les habitants du quartier les Bâtiments bleus ferment la route



Les habitants du quartier Les bâtiments bleus, sis au centre ville, ont procédé dans la matinée de lundi à la fermeture de l'axe routier qui va du boulevard Abane-Ramdane vers l'avenue Houari-Boumediène.Les protestataires demandent la restitution des parties communes, notamment le sol initialement prévu pour la réalisation d'un parking comme mentionné sur les plans de construction de l'immeuble au profit des résidents. « Nos démarches pour trouver des solutions à ce problème ont commencé en 2017. Nos requêtes pour la récupération de ces locaux qui reviennent de droit aux habitants de la cité et qui ont été déposées auprès des autorités concernées n'ont, malheureusement, reçu aucune réponse», nous dira Samir, l'un des responsables de l'Association de quartier.
«Le conflit a ressurgi à la fin du mois d'avril dernier, juste avec le début des travaux de réhabilitation de notre cité (étanchéité, plomberie, peinture extérieure, portails) après les démarches effectuées par notre association auprès des services concernés de l'Etat.
Les ouvriers avaient besoin d'avoir accès au sous-sol, pour vérifier les divers raccordements des colonnes montantes (tuyauterie). Chose que les occupants du sous-sol leur ont refusé. Les jeunes ont alors essayé de forcer une porte menant de la cour des bâtiments vers le sous-sol. Ses occupants ont appelé les services de sécurité», explique le jeune résident qui réfute toute connotation politique de leur démarche.
«Le sous-sol, sujet de la discorde, a été initialement prévu comme parking pour les habitants du quartier. Après le recasement des anciens occupants des locaux commerciaux (avant la construction des Bâtiments bleus), de nouveaux commerçants, proches du P/APC de l'époque durant les années 1970, ont bénéficié indûment de ces espaces, au point de supprimer l'accès ouest du parking qui est visible sur le plan du bâtiment.
Le parking n'a jamais été utilisé en tant que tel. L'Eniem, l'ex-Onaco l'avait occupé durant quelques années. Au début des années 1990 le local, objet aujourd'hui du litige, est affecté par le P/APC de l'époque, à un parti politique qui l'occupe jusqu'à nos jours», expliquera notre interlocuteur.
Il ajoute : «Les habitants revendiquent à présent ce sous-sol pour lui rendre sa vocation originelle de parking au profit des résidents».
Il signalera, en outre, une anomalie qui risque d'entraîner de graves conséquences. «Le plus grave est que les commerçants de l'avenue Abane-Ramdane ont pratiquement tous agrandi leurs locaux en détruisant même des murs porteurs. Ceci constitue une infraction grave pouvant coûter des vies humaines, en cas de séisme», accuse le jeune responsable de l'association. «Les autorités compétentes ne doivent pas attendre que l'immeuble s'effondre pour régler ce problème», précise-t-il, avant d'ajouter que « seule la justice est habilitée à trouver une solution définitive à ce problème ».
S. A. M.
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