Algérie - A la une

Les habitants de Aïn Trik interpellent les autorités



Cela fait des années que les habitants de Aïn Trik, une cité de près de 50 000 habitants, située à cinq kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Sétif, attendent un geste des autorités et responsables de la commune du chef-lieu pour les faire sortir de leur sous-développement.En effet, des habitants qui ont pris attache avec nous ont soulevé plusieurs problèmes qui font de leur cité une agglomération oubliée, malgré sa proximité du chef-lieu de wilaya et d'une zone industrielle qui est l'une des principales sources de revenus de la municipalité. "Cela fait plusieurs années que nous attendons que la municipalité se tourne vers nous pour étudier nos doléances que nous voyons légitimes et commencer à les concrétiser sur le terrain, cependant rien n'a été fait. Trois ou quatre assemblées populaires communales se sont succédé ces dernières années, mais la situation de notre agglomération n'a pas changé d'un iota.
Nous interpellons le wali pour inscrire notre cité dans l'agenda de ses sorties et visites", nous dira Mohamed, habitant l'ancien quartier de la cité qui date des années 1980. De son côté, Salim, un représentant des habitants de la nouvelle cité (lotissement), indique que l'état piteux des routes et l'absence de trottoirs à travers les quatre coins de la cité, l'éclairage public défaillant, les perturbations dans la distribution de l'eau potable et le ramassage des ordures qui n'est pas assuré d'une manière régulière sont les principaux problèmes dont souffrent les habitants de la cité. "Je ne peux pas parler de jardins et d'espaces verts, car c'est une chimère. Nous ne cherchons que des conditions normales, à l'instar des autres cités de la ville.
Je ne comprends pas pourquoi on bitume des routes à Sétif et on n'inscrit jamais des projets pareils pour Aïn Trik. Ça relève de la hogra", nous dira Djamel un enseignant à la retraite. Pis encore, l'absence d'une structure de santé publique digne de ce nom inquiète davantage les habitants. "La salle de soins date des années 1980. Elle a été réalisée pour une population de 500 habitants, cependant le nombre actuel est multiplié par cent, sans pour autant que la structure suive cette vertigineuse explosion démographique et extension de la cité qui est devenue une ville dans la ville", nous dira notre interlocuteur qui, au nom des habitants de la cité, interpelle le wali à faire une sortie pour sauver ce qui peut l'être encore et inscrire des projets pour la cité.
FAOUZI SENOUSSAOUI


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)