Algérie - Revue de Presse

les gardes-cote sauvent un sardinier


Dans la nuit d’avant-hier, un sardinier
de 16 m, accosté au port
de Béni-Saf, a failli toucher le fond
si ce n’est l’intervention rapide des
éléments des gardes-côtes et ceux de
la Protection civile de Béni-Saf, qui
se sont prêtés main-forte pour sauver
l’embarcation, a fait savoir une
source autorisée. Grâce, d’abord et
surtout, à la vigilance de l’équipage
d’un palangrier - le «Zaim» -, alors
de retour au port vers 01h après une
demi-nuit de pêche, qui, après avoir
constaté que le sardinier était en train
de couler, a dépêché un des leurs
pour aller alerter les services de sécurité
du port. Sous le poids des
eaux, qui avaient envahi la salle des
machines par le canal d’une vanne,
le bateau sombrait tout doucement
vers le fond, a expliqué notre source.
La vanne, en question, est une
vanne servant à refouler l’eau quand
le moteur est en marche, sinon elle
doit être gardée bien fermée. Cettefois-ci, le bateau se trouvait immobilisé
au port par une panne mécanique
du moteur, et pour les besoins
des essais de mise en marche, effectués
durant la journée, cette vanne a
été ouverte. La suite est facile à deviner.
Aussitôt informés, les services
en question mirent tous les moyens
matériels et humains au devant
d’une opération de sauvetage qui
aura duré, nous dit-on, plus de quatre
heures. Il a fallu mettre deux motopompes
à grand débit, côte à côte
pour dégager toute l’eau qui s’était
infiltrée et dénouer la situation.
Les sauveteurs reconnaîtront que,
sans les dispositions prises (vigilance
au niveau de tous les ports) la semaine
passée, en prévision du mauvais
temps annoncé par la météo, et
qui étaient toujours en place, les choses
auraient été plus compliquées,
compte tenu de «l’avance» prise par
les eaux au fond de la coque. Enfin,
une enquête a été ouverte par les
services compétents pour déterminer
les causes exactes de cet incident
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