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Les forces irakiennes occupent la région autonome: L'indépendance du Kurdistan c'est du passé


Les forces irakiennes occupent la région autonome: L'indépendance du Kurdistan c'est du passé
L'élection pour l'indépendance du Kurdistan est annulée depuis l'occupation de la région autonome kurde par les forces irakiennes.
L'occupation par les forces irakiennes de Kirkouk a annulé de facto l'élection pour l'indépendance du Kurdistan. Le chef du gouvernement de la région autonome du Kurdistan, initiateur de l'élection pour l'indépendance et qui a refusé le dialogue avec l'Irak, a compris qu'il ne peut compter sur Washington pour un affrontement armé avec l'armée irakienne qui a décidé de reprendre les champs de pétrole et l'aéroport militaire de Kirkouk occupés par les peshmergas. Alors que l'armée irakienne a délogé les Kurdes de Kirkouk, ville disputée entre le gouvernement régional kurde et l'autorité de Bagdad, Washington fait profil bas pour plaire à l'Irak et à la Turquie, déplore la presse de Kirkouk. «Les Kurdes ont largement exprimé leur déception face à l'abandon des Américains, alors que l'armée irakienne a repris l'aéroport de Kirkouk, relate Kurdistan 24, dans la région autonome du Kurdistan irakien. Dans la nuit du 16 au 17 octobre, les forces irakiennes ont repris aux Kurdes Kirkouk, ville riche en ressources pétrolières et disputée par les Kurdes, les Turkmènes et les Arabes. Les Kurdes contrôlaient Kirkouk et sa région depuis la défection de l'armée irakienne face à Daech en 2014. Sans combattre, ils ont laissé l'armée irakienne reprendre le contrôle de la ville. Cette opération intervient alors que le gouvernement d'Irak n'a cessé de menacer l'administration régionale kurde après l'élection sur l'indépendance du 25 septembre dernier sur l'indépendance, estime le site kurde. Après l'euphorie de l'indépendance, les Kurdes n'ont eu droit qu'à la déception, écrit la presse de la région autonome du Kurdistan. Certains disent qu'il faut juger le chef du gouvernement régional du Kurdistan pour avoir appelé les peshmergas à se retirer face aux forces irakiennes. L'opération lancée par Bagdad le 16 octobre pour reprendre la région pétrolifère de Kirkouk, passée sous dominance kurde en 2014, est un succès. Les deux parties en présence appellent au calme, mais la population locale fuit. Au cours des 48 dernières heures, selon l'Organisation internationale pour les migrations, 61 000 personnes ont fui Kirkouk et ses environs, ecrit Rusia Today. La plupart d'entre eux se dirigent vers les gouvernorats d'Erbil et de Souleimania, au nord et à l'est, a noté à la presse Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétariat général de l'Organisation des Nations unies, le 17 octobre. Et de noter : «Nous appelons toutes les parties en présence à assurer la sécurité des civils et à leur permettre de quitter les zones touchées s'ils le souhaitent.». Irakiens et Kurdes ont appelé, de concert, à une solution pacifique de la crise en cours à Kirkouk et aux alentours. Cependant, les autorités à Baghdad ont noté que l'élection sur l'indépendance kurde devrait être oublié, le Premier ministre Haïder El Abadi précisant même que ce scrutin unilatéral appartenait au passé. La communauté mondiale a dénoncé l'élection pour l'indépendance de la région autonome du Kurdistan.
L'Ayatollah Khamenei dénonce Donald Trump
Lors d'un discours à Téhéran, le guide suprême iranien a rappelé l'engagement de son pays dans l'accord international sur le nucléaire et s'en est pris au président américain qui avait accusé l'Iran d'être une source du terrorisme. L'ayotallah Khamenei s'est exprimé pour la première fois depuis la remise en cause de l'accord international sur le programme nucléaire iranien par les Etats-Unis, lors d'un discours prononcé devant des étudiants à Téhéran, hier. «Je ne veux pas perde de temps à répondre aux diatribes et aux sornettes de la brute qu'est le président américain. C'est une perte de temps pour quiconque de lui répondre», a-t-il notamment noté. «Le président américain démontre son absurdité, mais cela ne doit pas nous faire oublier les méfaits des Etats-Unis. Que tout le monde en soit certain : les Etats-Unis seront à nouveau battus par les Iraniens», a-t-il noté.
Le guide suprême iranien a également attaqué les Etats-Unis sur le thème de la lutte contre le terrorisme. «Les Etats-Unis sont un agent sioniste international, qui a créé Daesh et le front takfiri. Attendez-vous du président américain qu'il ne soit pas en colère contre l'Iran, qui lutte contre l'Etat islamique '», a-t-il interrogé. «Ils sont en colère car la République islamique d'Iran a réussi à déjouer tous leurs complots au Liban, en Syrie, en Irak, etc.», a-t-il noté. Le guide suprême iranien a rappelé l'engagement de son pays à respecter l'accord international sur son programme nucléaire. Il a aussi appelé les pays européens à renforcer leurs efforts pour que cet accord soit maintenu. «Les gouvernements européens ont affirmé qu'ils resteraient dans l'accord sur le nucléaire et ont condamné les remarques de Donald Trump, mais ce n'est pas suffisant pour empêcher les Etats-Unis de déchirer l'accord», a-t-il noté. «Premièrement, l'Union européenne devrait s'opposer aux mesures américaines. Deuxièmement, ils devraient éviter de s'ingérer dans nos affaires de Défense. Nous n'accepterons pas que l'UE se tienne aux côtés du tyran américain», a-t-il continué. Dans une violente charge contre l'Iran, Donald Trump avait appelé le 13 octobre le Congrès américain à appliquer de nouvelles sanctions contre Téhéran. Il a menacé de retirer son pays de l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015 entre Téhéran et le groupe des 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie et l'Allemagne).


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