Algérie

Les fonds épuisés et l’opération stoppée


Les particuliers devront contribuer au financement des travaux de réparation Les fonds qui leur étaient destinés épuisés et l’opération de réhabilitation des quartiers stoppée, des sources responsables au niveau de la direction du Logement et des équipements publics de la wilaya d’Oran font savoir que, dorénavant, les particuliers propriétaires de logements se trouvant dans les dix quartiers devant faire l’objet de travaux de réparation devront contribuer au financement de l’opération. Concernant les logements relevant du patrimoine des biens de l’Etat et de l’OPGI, nos interlocuteurs assurent que le financement des travaux de réparation sera pris en charge par le Fonds de la taxe sur l’habitat. Cette décision, assure-t-on encore, a été prise suite à l’arrêt des travaux de réparation au niveau de 8 sites sur les 22 programmés, dont Dar El-Hayat, Cité Perret (Mouloud Feraoun) et Maraval. D’autre part, nos sources signalent que ces travaux ont consommé plus de 80 milliards de centimes sans pour autant atteindre les objectifs escomptés. On fait également savoir que ces dépenses ont été sans utilité, que les travaux réalisés ont souvent été démolis par des citoyens qui ont tenté d’imposer leur propre volonté et que du matériel ramené par les opérateurs a été volé. Face à une telle situation, la tutelle a estimé devoir revoir ses plans et stopper l’opération pour recenser les cités et sectionner celles qui devront faire l’objet de travaux de réparation. Il est de même question de classification par le CTC des vieux bâtis qui menacent ruine afin de déterminer la nature des travaux qui devront y être entrepris. En attendant, les citoyens n’ont pas manqué de faire état de leur profond mécontentement quant à la qualité des travaux réalisés et qui n’ont fait qu’aggraver la situation. D’autre part, nos sources signalent que l’opération de renouvellement des ascenseurs a, elle aussi, été arrêtée alors que les 13 ascenseurs qui attendent toujours d’être remontés menacent de s’arrêter ou tout simplement de s’effondrer au risque de mettre en danger la vie des citoyens. S’agissant justement d’ascenseurs, on signale que ceux qui ont été nouvellement installés et qui ont coûté plus de 500 millions l’unité ne sont pas épargnés par les pannes itératives, surtout après l’épuisement des fonds de la caisse spéciale qui finançait leur réparation. Des entreprises spécialisées dans la réparation des ascenseurs ayant cessé, les projets sont à l’arrêt. Sifi N.

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