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Les fêtes de tous les "sacrifices"



Les fêtes de tous les
La fête de l'Aïd el-Adha se rapproche à grand pas de même que la rentrée scolaire. Les familles se retrouvent, encore une fois, face à une situation peu enviable, vu la facture salée des inévitables dépenses qui n'en finissent pas.La fête de l'Aïd el-Adha se rapproche à grand pas de même que la rentrée scolaire. Les familles se retrouvent, encore une fois, face à une situation peu enviable, vu la facture salée des inévitables dépenses qui n'en finissent pas.La fièvre des achats a déjà commencé mais n'a pas encore atteint son paroxysme ! Sur le terrain, le thème qui domine dans les discussions des familles algériennes, ces derniers jours, c'est surtout le prix du mouton et ceux des produits alimentaires qui connaissent une flambée assez conséquente. Les commerçants n'ont, en effet, pas hésité à doubler leurs prix, mettant les petites et moyennes bourses à rude épreuve.Comme il n'est un secret pour personne le marasme des couches sociales à faibles revenus n'en finit pas. Ces familles voient de jour en jour leur pouvoir d'achat rétrécir comme peau de chagrin. Alors qu'en sera-t-il de leur sort lors de ces occasions de fêtes. Tous les ménages, notamment ceux à faibles revenus, redoutent ces périodes.Certains ne savent plus où donner de la tête, laminés par les dépenses successives du mois de Ramadhan, celle de l'Aïd el-fitr et, dans quelques jours, celles de l'Aïd el-adha et de la rentrée scolaire. Une vraie saignée en règle des petites bourses, accentuée cette année par la brutale crise pétrolière et l'inflation du dinar.Certains citoyens, mal en point financièrement, poussent la réflexion jusqu'à dire que c'est eux qui passent sur l'autel du sacrifice coutumier avant le fameux mouton ! Et le manque de régulation du marché n'arrange en rien les affaires des consommateurs, éternels piégés dans les filets des gros bonnets tout au long de l'année, et aucune solution n'est venue soulager une frange de la population défavorisée.Il ne faut pas se voiler la face, la pauvreté gagne de plus en plus de foyers et montre son visage durant ces occasions annuelles. D'aucuns le voient comme un signe d'échec de l'Etat dont la "mission est de proposer des solutions durables" et attestent que la main d'oeuvre algérienne en général n'est pas rémunérée à sa juste valeur. Les salaires ne sont pas étudiés pour être au diapason avec la vie sociale.Les experts et observateurs, estiment que les Algériens s'apprêtent à vivre une rentrée sociale extrêmement difficile en raison de l'austérité, estimant qu'une famille de quatre enfants aurait besoin au moins de 100.000 DA (10 millions) pour pouvoir faire face aux achats des vêtements, des articles scolaires et un mouton de l'Aïd.Un montant qui représente, selon eux, quatre fois le salaire que touche bon nombre d'Algériens, à en croire une étude réalisée ces dernières années sur les revenus des Algériens estimés en moyenne à 30.000 DA mensuel. Une somme qui ne suffit d'ailleurs pas aux besoins des ménages algériens qui, face à la cherté de la vie, ont inévitablement recours au crédit ou à la vente de quelques objets. Une situation qui ne laisse personne insensible !La fièvre des achats a déjà commencé mais n'a pas encore atteint son paroxysme ! Sur le terrain, le thème qui domine dans les discussions des familles algériennes, ces derniers jours, c'est surtout le prix du mouton et ceux des produits alimentaires qui connaissent une flambée assez conséquente. Les commerçants n'ont, en effet, pas hésité à doubler leurs prix, mettant les petites et moyennes bourses à rude épreuve.Comme il n'est un secret pour personne le marasme des couches sociales à faibles revenus n'en finit pas. Ces familles voient de jour en jour leur pouvoir d'achat rétrécir comme peau de chagrin. Alors qu'en sera-t-il de leur sort lors de ces occasions de fêtes. Tous les ménages, notamment ceux à faibles revenus, redoutent ces périodes.Certains ne savent plus où donner de la tête, laminés par les dépenses successives du mois de Ramadhan, celle de l'Aïd el-fitr et, dans quelques jours, celles de l'Aïd el-adha et de la rentrée scolaire. Une vraie saignée en règle des petites bourses, accentuée cette année par la brutale crise pétrolière et l'inflation du dinar.Certains citoyens, mal en point financièrement, poussent la réflexion jusqu'à dire que c'est eux qui passent sur l'autel du sacrifice coutumier avant le fameux mouton ! Et le manque de régulation du marché n'arrange en rien les affaires des consommateurs, éternels piégés dans les filets des gros bonnets tout au long de l'année, et aucune solution n'est venue soulager une frange de la population défavorisée.Il ne faut pas se voiler la face, la pauvreté gagne de plus en plus de foyers et montre son visage durant ces occasions annuelles. D'aucuns le voient comme un signe d'échec de l'Etat dont la "mission est de proposer des solutions durables" et attestent que la main d'oeuvre algérienne en général n'est pas rémunérée à sa juste valeur. Les salaires ne sont pas étudiés pour être au diapason avec la vie sociale.Les experts et observateurs, estiment que les Algériens s'apprêtent à vivre une rentrée sociale extrêmement difficile en raison de l'austérité, estimant qu'une famille de quatre enfants aurait besoin au moins de 100.000 DA (10 millions) pour pouvoir faire face aux achats des vêtements, des articles scolaires et un mouton de l'Aïd.Un montant qui représente, selon eux, quatre fois le salaire que touche bon nombre d'Algériens, à en croire une étude réalisée ces dernières années sur les revenus des Algériens estimés en moyenne à 30.000 DA mensuel. Une somme qui ne suffit d'ailleurs pas aux besoins des ménages algériens qui, face à la cherté de la vie, ont inévitablement recours au crédit ou à la vente de quelques objets. Une situation qui ne laisse personne insensible !
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