Algérie - A la une

Les explications de Lamamra


Désigné lundi dernier aux postes de vice-Premier ministre et ministre desAffaires étrangères par le Président, AbdelazizBouteflika, à son retour de Genève où il a subi des contrôles médicaux périodiques, Ramtane Lamamra a été, hier, l'invité dela chaîne 3 de la Radio nationale.Désigné lundi dernier aux postes de vice-Premier ministre et ministre desAffaires étrangères par le Président, AbdelazizBouteflika, à son retour de Genève où il a subi des contrôles médicaux périodiques, Ramtane Lamamra a été, hier, l'invité dela chaîne 3 de la Radio nationale.
Au cours de son intervention, lors de cette émission spéciale lenouveau vice-Premier ministre a évoqué toutes les questions qui suscitent l'intérêt des Algériens en cemoment, à la lumière des récentsdéveloppements survenus sur la scène politique nationale. Lamamra est ainsi revenu longuementsur le "plan de travail" proposé par lechef de l'Etat dans un message à lanation où il a notamment annoncé lereport de l'élection présidentielle, quiétait prévue pour le 18 avril.Interrogé, d'emblée, sur le fondementconstitutionnel qui justifie le report des élections, M.
Lamamra a déclaré que "le président de la République arépondu à l'appel du peuple. Lesappels de ceux qui ont participé deplus en plus nombreux aux marchespopulaires ont été entendus par leprésident de la République qui adécidé de ne pas organiser l'électionprésidentielle le 18 avril et d'avancer la tenue de la Conférence inclusive et indépendante", a-t-il expliqué. Invité à être plus précis sur les dispositions légales sur lesquelles s'appuie cette décision, l'invité de la chaîne 3 a jugé qu'"il peut y avoir des choses qui ne sont pas expressément formulées,de la manière dont certains juristes voudraient le voir", mais "le droit qui est un produit social ne peut que favoriserles retrouvailles plutôt que de bâtir des murs entre les compatriotes qui aspirent à se projeter ensemble ". S'appuyant sur l'exemple de l'ancien
Président Zeroual qui avait décidé d'écourter son mandat "pour l'intérêt de la nation", Lamamra invite les acteurs à faire preuve de créativitédans ces situations exceptionnelles. "C'est au nom de la permanence de l'Etat et c'est au nom de la légitimité que le Président tient au suffragepopulaire, c'est pour prévenir tout risque de difficultés qui viendrait compliquer cette phase de conduite des réformes, que tout naturellementle Président Bouteflika a indiqué que toutes les institutions continueront à fonctionner normalement, y compris l'institution présidentielle, jusqu'à ce que le peuple ait choisi librement ses successeurs auquel il remettrait les charges de la présidence de la République", a ajouté le vice-Premier ministre.
Ce sont là les premières explications d'un haut responsablegouvernemental à propos des bases juridiques sur lesquelles s'est appuyéle Président Bouteflika pour décider du report de l'élection présidentielle et d'annoncer aussi l'avènement d'une période de transition. Car c'est à l'unanimité que les partis d'opposition et les juristes se sont élevés contre le bien-fondé de cette démarche la qualifiant d'"illégale" puisque toutes ces décisions sont "anticonstitutionnelles". Lamamra considère ainsi que c'est la "situation exceptionnelle que traverse le pays qui justifie cesmesures".
De nouveaux visages au gouvernement
A une question sur la composante du futur gouvernement, le vice-Premier ministre a fait savoir que la participation de l'opposition et de la société civile était "souhaitable", rappelant que le président de la République veut un "renouvellement substantiel" de l'Exécutif avec de nouveaux visages, notamment des femmes et des jeunes.
Il a ajouté dans le même sens que sides représentants de l'opposition et de la société civile "souhaitent intégrer ce gouvernement, ils sont les bienvenus". Toujours sur la question du prochain gouvernement qui sera formé par Nouredine Bedoui, Lamamra a annoncé le départ d'un certain nombre de ministres et leur remplacement par de nouveaux visages, notamment des jeunes et des femmes. Sur la participationde l'opposition il a indiqué qu'il lui "sera plus facile d'intégrer legouvernement, une fois qu'elle auraparticipé à la nouvelle Constitution".
Le Parlement ne sera pas dissout
Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a affirmé aussi que le Parlement "ne sera pas dissout" et que toutes les institutions continueront à fonctionner normalement jusqu'à l'élection du prochain président de la République. "Le présidentde la République a indiqué dans sondernier message à la Nation que lesinstitutions actuelles continueront à fonctionner normalement jusqu'à l'élection du prochain président de laRépublique et il n'y aura pas de vide àaucun niveau et toutes les institutionscontinueront à fonctionner normalement,y compris le Parlement", a indiqué Lamamra lors de cette émission spéciale de la Radio nationale.
Voila qui va rassurer un grand nombre dedéputés et de sénateurs qui vivaient la peur au ventre ces dernières semainescraignant que ces bouleversements déboucheraient sur la dissolution des deux chambres du Parlement, l'APN et le Conseil de la Nation. A l'APN, déjà, des députés affiliés à l'opposition, ont gelé leur participation auxtravaux de l'Assemblée alors que le FFS a annoncé la démission de ses élus dans ces deux assemblées.
Au cours de son intervention, lors de cette émission spéciale lenouveau vice-Premier ministre a évoqué toutes les questions qui suscitent l'intérêt des Algériens en cemoment, à la lumière des récentsdéveloppements survenus sur la scène politique nationale. Lamamra est ainsi revenu longuementsur le "plan de travail" proposé par lechef de l'Etat dans un message à lanation où il a notamment annoncé lereport de l'élection présidentielle, quiétait prévue pour le 18 avril.Interrogé, d'emblée, sur le fondementconstitutionnel qui justifie le report des élections, M.
Lamamra a déclaré que "le président de la République arépondu à l'appel du peuple. Lesappels de ceux qui ont participé deplus en plus nombreux aux marchespopulaires ont été entendus par leprésident de la République qui adécidé de ne pas organiser l'électionprésidentielle le 18 avril et d'avancer la tenue de la Conférence inclusive et indépendante", a-t-il expliqué. Invité à être plus précis sur les dispositions légales sur lesquelles s'appuie cette décision, l'invité de la chaîne 3 a jugé qu'"il peut y avoir des choses qui ne sont pas expressément formulées,de la manière dont certains juristes voudraient le voir", mais "le droit qui est un produit social ne peut que favoriserles retrouvailles plutôt que de bâtir des murs entre les compatriotes qui aspirent à se projeter ensemble ". S'appuyant sur l'exemple de l'ancien
Président Zeroual qui avait décidé d'écourter son mandat "pour l'intérêt de la nation", Lamamra invite les acteurs à faire preuve de créativitédans ces situations exceptionnelles. "C'est au nom de la permanence de l'Etat et c'est au nom de la légitimité que le Président tient au suffragepopulaire, c'est pour prévenir tout risque de difficultés qui viendrait compliquer cette phase de conduite des réformes, que tout naturellementle Président Bouteflika a indiqué que toutes les institutions continueront à fonctionner normalement, y compris l'institution présidentielle, jusqu'à ce que le peuple ait choisi librement ses successeurs auquel il remettrait les charges de la présidence de la République", a ajouté le vice-Premier ministre.
Ce sont là les premières explications d'un haut responsablegouvernemental à propos des bases juridiques sur lesquelles s'est appuyéle Président Bouteflika pour décider du report de l'élection présidentielle et d'annoncer aussi l'avènement d'une période de transition. Car c'est à l'unanimité que les partis d'opposition et les juristes se sont élevés contre le bien-fondé de cette démarche la qualifiant d'"illégale" puisque toutes ces décisions sont "anticonstitutionnelles". Lamamra considère ainsi que c'est la "situation exceptionnelle que traverse le pays qui justifie cesmesures".
De nouveaux visages au gouvernement
A une question sur la composante du futur gouvernement, le vice-Premier ministre a fait savoir que la participation de l'opposition et de la société civile était "souhaitable", rappelant que le président de la République veut un "renouvellement substantiel" de l'Exécutif avec de nouveaux visages, notamment des femmes et des jeunes.
Il a ajouté dans le même sens que sides représentants de l'opposition et de la société civile "souhaitent intégrer ce gouvernement, ils sont les bienvenus". Toujours sur la question du prochain gouvernement qui sera formé par Nouredine Bedoui, Lamamra a annoncé le départ d'un certain nombre de ministres et leur remplacement par de nouveaux visages, notamment des jeunes et des femmes. Sur la participationde l'opposition il a indiqué qu'il lui "sera plus facile d'intégrer legouvernement, une fois qu'elle auraparticipé à la nouvelle Constitution".
Le Parlement ne sera pas dissout
Le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a affirmé aussi que le Parlement "ne sera pas dissout" et que toutes les institutions continueront à fonctionner normalement jusqu'à l'élection du prochain président de la République. "Le présidentde la République a indiqué dans sondernier message à la Nation que lesinstitutions actuelles continueront à fonctionner normalement jusqu'à l'élection du prochain président de laRépublique et il n'y aura pas de vide àaucun niveau et toutes les institutionscontinueront à fonctionner normalement,y compris le Parlement", a indiqué Lamamra lors de cette émission spéciale de la Radio nationale.
Voila qui va rassurer un grand nombre dedéputés et de sénateurs qui vivaient la peur au ventre ces dernières semainescraignant que ces bouleversements déboucheraient sur la dissolution des deux chambres du Parlement, l'APN et le Conseil de la Nation. A l'APN, déjà, des députés affiliés à l'opposition, ont gelé leur participation auxtravaux de l'Assemblée alors que le FFS a annoncé la démission de ses élus dans ces deux assemblées.


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