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Les Etats-Unis et l'Algérie veulent intensifier leurs partenariats



Les Etats-Unis et l'Algérie veulent intensifier leurs partenariats
Les Etats-Unis et l'Algérie ont entretenu des relations bilatérales depuis plus de deux siècles, quoique en dents de scie, ces relations dans le domaine politique avaient été marquées par l'alignement de John Kennedy sur les principes de l'indépendance de l'Algérie.C'est en 2009-2010 que le volume des échanges commerciaux avait atteint son summum avec 21 milliards de dollars en 2009, plaçant les Etats-Unis comme premier client de l'Algérie avec un volume de 20 milliards de dollars d'exportation, contre 1 milliard de dollars d'importation. Dès cette époque, les deux pays avaient manifesté leurs intentions de diversifier les relations bilatérales dans les domaines économiques en encourageant les entreprises américaines à s'intéresser à l'attractivité des potentialités algériennes. Ce partenariat, longtemps ceinturé autour de tout ce qui avait trait au secteur des hydrocarbures conventionnels, tend aujourd'hui, d'après les déclarations des officiels des deux parties, à s'intéresser à d'autres secteurs comme l'agriculture, les énergies renouvelables, voire l'industrie ou la culture. Ce croisement d'intérêt réciproque a été établi lors des discussions sur l'accord-cadre comprenant l'investissement et le commerce (Tifa) pour dépasser les partenariats qui, depuis 2012, se sont cantonnés à développer des convergences de points de vue politique, et sécuritaire, avec la ferme intention de contrer le terrorisme qui a, depuis 2011, étendu ses tentacules le long de nos frontières sud-ouest. Plus de deux douzaines d'entreprises américaines sont déjà installées en Algérie. Ce partenariat qualifié de stratégique est appelé à croître et à se diversifier non seulement au niveau sécuritaire, mais également dans les secteurs économiques, financiers, et commerciaux. Ce regain d'intérêt pour faire des affaires avec l'Algérie répond à une recomposition des enjeux géopolitiques, et géoéconomiques avec une mondialisation remise en question par ses propres concepteurs et fervents défenseurs. Les Américains conscients que les relations commerciales avec l'Algérie s'étant sérieusement dégradées par rapport au niveau de qu'elles étaient en 2009-2010, puisque les échanges se sont rétrécies en 2015 à 4,6 milliards de dollars, avec un déficit pour l'Algérie de 2,7 millions de dollars, voudraient ne pas laisser le champ libre aux hommes d'affaires européens, qui ont réussi à décrocher des contrats de partenariats dans divers domaines ces dernières années. Comme quoi avec les transferts des flux financiers, et des compétences, pour l'exploration et l'exploitation des ressources dont disposent à profusion parfois les pays en développement ou émergeants, il est possible avec un remodelage de la mondialisation des économies, et un meilleur partage des bénéfices pour mettre un terme à l'aggravation des inégalités, et des menaces pesant sur les pays développés avec les flux migratoires, et leurs lots de drames. Le communiqué du département d'Etat US, s'il reconnaît la solidité de la coopération dans le domaine sécuritaire entre son pays et l'Algérie, sait que le volet économique et un meilleur climat des affaires sont les principaux gages d'une paix durable.
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