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Les enseignants hospitalo-universitaires solidaires


La coordination des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires se déclare totalement solidaire de l'ensemble de la plateforme de revendications des résidents grévistes. Elle condamne également avec la plus grande fermeté le matraquage des blouses blanches intra-muros et affirme être "outrée par les images des blouses blanches maculées du sang des résidents" véhiculées par la presse écrite et les médias télévisés non étatiques "au moment où les médias officiels interviewaient les représentants de l'ordre qui auraient été agressés par ces mêmes blouses blanches". La coordination déplore aussi l'absence, à ce jour, de réaction du ministre de la Santé contre la violence extrême à l'encontre des résidents dans l'enceinte même des structures hospitalières. Cette organisation dénonce, en outre, l'indifférence des autorités officielles quant au devenir des examens du DEMS boycottés par les concernés. "La coordination rappelle que ce n'est pas faute d'avoir tiré la sonnette d'alarme sur cette situation injuste que vivent ces résidents et futurs collègues enseignants et spécialistes de santé publique, pour attirer l'attention des autorités de tutelle qu'on en est aujourd'hui à plusieurs semaines d'arrêt de travail et de soins de la part de ces praticiens. Les promesses faites à leurs aînés (résidents de la dernière décennie) n'ayant connu aucune concrétisation", relèvent les hospitalo-universitaires dans un communiqué qui a sanctionné les travaux de leur réunion de dimanche dernier. Des interventions d'anciens responsables des différentes structures membres de la coordination ont, en effet, attiré en particulier l'attention, indiquent ces chercheurs, sur l'échec du service civil et l'absence d'une politique de santé équitable pour l'ensemble des citoyens. Face à cette situation, la coordination appelle les plus hautes autorités du pays à intervenir et donner les directives nécessaires pour que les "sciences médicales ne soient plus le point focal d'injustices constitutionnelles".R. N.


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