Les édifices publics pris à partie après le match

Les édifices publics pris à partie après le match Au coup de sifflet final, une horde de supporters locaux déchaînés a envahi le terrain, prenant pour cibles les joueurs adverses qui se sont agglutinés au niveau de la ligne médiane. Sous le poids du nombre, le cordon de sécurité dressé par les forces de police autour des joueurs et des arbitres a été dépassé. Ceci a engendré des échauffourées au cours desquelles des joueurs de Témouchent ont été blessés. Pour dire vrai, les joueurs de l’équipe visiteuse ont failli être lynchés au beau milieu du terrain. Des spectateurs plus sages que d’autres les ont sauvés. Cependant, en dépit de leur louable intervention, on relève quelques blessures parmi le staff du CRTémouchent. Aussitôt sortis du stade, des supporters se sont transformés en émeutiers avant de se ruer sur les abribus du site dit «Lala Kheïra». Sur leur lancée, ils se sont défoulés sur les dortoirs du Centre national des techniques spatiales (CNTS) voisin du stade qu’ils se sont mis à bombarder de pierres. Ainsi, de nombreuses vitres ont volé en éclats. Sur leur chemin, ils s’en sont également pris aux grilles métalliques de l’esplanade d’Arzew, servant de tampon à la voirie du centre ville, qu’ils ont arrachées et jetées à terre. Egalement pris comme cible, le nouveau centre commercial (ex Galeries algériennes), en construction, a reçu son lot de projectiles. Des feux tricolores n’ont pas été épargnés. Par ailleurs, il est à signaler que même le commissariat de police et le tribunal ont été pris à partie mais sans trop de dommages. Pour ne pas être en reste, l’unique pénétrante à Arzew a été bloquée à la circulation. Heureusement, la brigade anti-émeutes veillait au grain et a rétabli l’ordre. K.R