Les diplômés de la formation professionnelle en ligne de mire

Les diplômés de la formation professionnelle n'ont pas été lésés par les services de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) et ce sont les chiffres annoncés récemment par les services de l'agence qui le confirment.A Souk Ahras, ce sont 537 microentreprises qui ont été créées au profit de ces diplômés depuis l'implantation de l'agence dans cette wilaya.Mohamed-Lamine Saci, un cadre chargé de la communication au niveau de l'Ansej, classe le secteur des services en pole position, avec 299 entreprises, suivi des secteurs de l'artisanat et de la petite industrie, avec des taux respectifs de 55,66% et 19,22% sur l'ensemble des entreprises agréées.Le secteur de l'agriculture compte 35 entreprises, alors que le secteur du bâtiment et travaux publics a connu pour la même période le lancement de 27 entreprises contre 3 autres dans le secteur de l'hydraulique. Même si la gent féminine est plutôt réticente dans le domaine, l'Ansej a enregistré dans ses registres officiels 81 diplômées des centres de formation professionnels (CFPA) dont 56 qui ont investi dans le secteur des services.La même source a indiqué qu'un travail de sensibilisation et de vulgarisation des textes régissant les rapports de cette frange d'investisseurs, notamment pour ce qui est des avantages fiscaux et autres mesures d'allègement, connaît une intensification, rien que pour l'année pédagogique en cours, 300 apprentis du secteur précité ont fait l'objet d'une formation. Dans ce même ordre d'idée, l'Ansej de Souk Ahras, qui compte généraliser cette expérience en milieu universitaire, a relancé la maison de l'entrepreneuriat à l'université Mohamed-Cherif Messaâdia, et ce, dans le but de donner au travail de proximité dans cette autre institution pédagogique toute son importance.