Algérie - Revue de Presse

Les diplômés de l'ENSET s'impatientent



Après avoir passéplus de dix ans à attendre une éventuelle régularisation de leur situation, lesdiplômés des écoles supérieures s'impatientent. Hier, une vingtaine d'entre euxont observé un rassemblement devant la direction de l'Education pour demander«la priorité dans le recrutement en tant qu'enseignants certifiés dansl'enseignement secondaire ou moyens». Les concernés, au nombre de 105 dans lawilaya d'Oran, avaient été recrutés au début des années 90 en tantqu'instituteurs dans la catégorie 13/2, ce qui n'est pas conforme à leurscompétences scientifiques et leurs spécialités. En outre, leur classificationdans cette catégorie constitue, selon eux, «une violation de la réglementationet de toutes les circulaires ministérielles». La réglementation stipule que lesdiplômés des écoles supérieures doivent être recrutés en tant qu'enseignantscertifiés dans le moyen ou le secondaire dans la catégorie 14/5. «Nous sommesprioritaires, puisque nous sommes liés avec le ministère de l'Educationnationale par un contrat de pré-embauche et dont les clauses soulignent quenous avons le droit à des postes de professeurs de l'enseignement secondaire outechnique. Nous sommes victimes d'une injustice car, toutes les autresdirections de l'Education du pays ont régularisé les diplômés des écolessupérieures», indiquent-ils. Ces derniers demandent l'application de lacirculaire ministérielle N°39 du 8 juin 1995 et celle de 2004. «La direction del'Education s'est engagée à maintes reprises depuis 1998 à nous embaucher àtravers les concours de recrutement mais, on n'a eu droit qu'à des promessesnon tenues», déplorent nos interlocuteurs qui ont annoncé le lancementd'actions de protestation périodiques dès lundi prochain. A ce propos, unresponsable de la direction de l'Education nous avait affirmé que «les diplômésdes écoles supérieures restent prioritaires mais, seulement dans lesspécialités de leurs diplômes ouvertes dans les concours de recrutement. Lafonction publique exige, désormais, que les candidats au recrutement doiventavoir le diplôme de la spécialité ouverte. Ainsi, on ne peut plus recruter undiplômé en génie civil en tant qu'enseignant de langue arabe ou de français».Il avait ajouté que la direction de l'Education n'a pas ouvert cette année despostes budgétaires dans les spécialités de ces diplômés, puisqu'il existe unsur-effectif dans ces matières.
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