Algérie

Les diplômés de l'ENS montent au créneau




Des diplômés d'écoles supérieures (ENS), qui travaillent depuis plusieurs années en tant qu'instituteurs dans le primaire, réitèrent leur revendication de «bénéficier de la catégorie 14/5 conformément à leurs compétences scientifiques et à leurs diplômes de spécialités». Les concernés, par le biais de leurs représentants, ont regretté que les promesses faites par l'ancien directeur de l'Education nationale en 2005 de les recruter en tant que PEF ou PES n'ont pas été concrétisées à ce jour. Ces derniers avaient organisé plusieurs actions de contestation pour appuyer leurs revendications, avant de se résigner et prendre leur mal en patience. Cependant, la dernière décision de réintégrer, au début de cette rentrée, une trentaine de diplômés des ENS en tant que professeurs de l'enseignement fondamental (PEF) a fait revivre l'espoir pour nos diplômés. «Nous attendons depuis des années la concrétisation des promesses de l'administration pour nous réhabiliter dans nos droits, mais jusqu'à ce jour rien n'a été fait dans ce sens. Et le comble c'est qu'on réintègre d'autres diplômés en tant que PEF, alors que nous sommes prioritaires», affirme le président de l'association des diplômés des écoles supérieures. Il précise que leur recrutement comme instituteurs dans la catégorie 13/2 est une violation de la réglementation en vigueur et particulièrement la circulaire ministérielle n°39 du 8 juin 1995. Devant cet état de fait, notre interlocuteur annonce la tenue d'une AG pour décider des mesures à prendre pour appuyer leurs revendications. A ce propos, une source de la direction de l'Education signale que ces diplômés demeurent prioritaires, mais seulement dans les spécialités de leurs diplômes ouvertes dans les concours de recrutement. Cette année, le concours de recrutement des PEF concerne seulement les matières de langues (arabe, français et anglais), alors que la majorité des concernés sont des diplômés en filières techniques ou scientifiques, signale-t-on. Notre source ajoute qu'un sureffectif dans les spécialités techniques en raison de la restructuration de l'enseignement technique lancée l'année dernière par le ministère.
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