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Les "deux collèges" du secteur de la santé


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Le système de soins sera révisé. Mais pas question de remettre en cause la gratuité. L'Etat veut mettre à la fois deux systèmes, l'un pour les pauvres et l'autre pour les riches.Le système de soins sera révisé. Mais pas question de remettre en cause la gratuité. L'Etat veut mettre à la fois deux systèmes, l'un pour les pauvres et l'autre pour les riches.C'est pour la première fois qu'un Premier ministre parle ouvertement du système de santé publique en Algérie. "Il faut qu'on trouve une médecine pour ceux qui peuvent payer et une médecine pour ceux qui ne peuvent pas payer" a soutenu Sellal dans une récente déclaration à Constantine. Sans pour autant remettre en cause la gratuité des soins prodigués à l'ensemble des malades, l'Etat veut s'assurer une stratégie à double variante où la santé publique sera partagée entre le privé et le public."Il faut qu'on trouve un terrain d'entente. Les cliniques privées s'occuperont des riches et l'Etat prendra en charge les gens modestes" a encore affirmé Sellal à ces interlocuteurs. Il est donc possible d'instaurer un système de santé à double vitesse du moment que les spécialistes qui ont pris en main le dossier ont statué sur cette perspective à prendre en compte.En somme, la catégorisation des soins pour deux classes différentes rejoint ce que font d'autres pays qui ont mis en avant ce mode opératoire avec toutes les conséquences que doivent subir les malades après. Pour l'Algérie, l'Etat veut appeler à la rescousse le privé pour supporter les charges lourdes de la prise en charge médicale et des soins. Les promoteurs privés veulent aussi une ouverture à la sécurité sociale pour l'assurance maladie et le tiers payant. Mais l'Etat reste encore réticent pour cette option invoquant tout simplement la "faillite des caisses sociales".L'autre paramètre évoqué par les experts reste dans la cherté des soins chez le privé que les malades supportent mal. Selon des indiscrétions, certaines cliniques pratiquent des tarifs hors pair. La consultation médicale est le double de ce qui est chez le public et les soins intensifs ou d'urgence sont également plus chers. Ces mêmes cliniques arrivent à attirer parfois une clientèle en la détournant des hôpitaux publics et ce par la complicité de certains praticiens publics qui orientent délibérément les malades vers les établissements privés.Les patrons de cliniques privées que le ministère de la Santé vient d'épingler par un rapport accablant sont toujours dans le point de mire du contrôle de leurs activités en raison de la suspicion qui pèse sur eux. Comment dès lors peuvent-ils jouer le jeu ' L'Etat qui est décidé à assainir ce secteur ne veut pas fermer la porte à ceux qui veulent promouvoir une véritable santé pour tous les Algériens. Au lieu de miser sur la Cnas à travers le système du tiers payant, une réflexion sur une nouvelle assurance maladie destinée pour les malades qui se soignent chez le privé est en cours d'étude. C'est un peu ce qui est valable dans les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada...).Il est donc aisé de comprendre que le devenir des malades algériens ne sera plus le même. Comme première action, l'Etat va instaurer plus tard un mode de paiement graduel dans les établissements publics de santé. Il s'agit de faire payer au moins les analyses médicales et l'hospitalisation. Mais selon une source du ministère, il n'est nullement question de faire subir aux malades pauvres ou déshérités des tarifs rendant inaccessibles les soins.C'est pour la première fois qu'un Premier ministre parle ouvertement du système de santé publique en Algérie. "Il faut qu'on trouve une médecine pour ceux qui peuvent payer et une médecine pour ceux qui ne peuvent pas payer" a soutenu Sellal dans une récente déclaration à Constantine. Sans pour autant remettre en cause la gratuité des soins prodigués à l'ensemble des malades, l'Etat veut s'assurer une stratégie à double variante où la santé publique sera partagée entre le privé et le public."Il faut qu'on trouve un terrain d'entente. Les cliniques privées s'occuperont des riches et l'Etat prendra en charge les gens modestes" a encore affirmé Sellal à ces interlocuteurs. Il est donc possible d'instaurer un système de santé à double vitesse du moment que les spécialistes qui ont pris en main le dossier ont statué sur cette perspective à prendre en compte.En somme, la catégorisation des soins pour deux classes différentes rejoint ce que font d'autres pays qui ont mis en avant ce mode opératoire avec toutes les conséquences que doivent subir les malades après. Pour l'Algérie, l'Etat veut appeler à la rescousse le privé pour supporter les charges lourdes de la prise en charge médicale et des soins. Les promoteurs privés veulent aussi une ouverture à la sécurité sociale pour l'assurance maladie et le tiers payant. Mais l'Etat reste encore réticent pour cette option invoquant tout simplement la "faillite des caisses sociales".L'autre paramètre évoqué par les experts reste dans la cherté des soins chez le privé que les malades supportent mal. Selon des indiscrétions, certaines cliniques pratiquent des tarifs hors pair. La consultation médicale est le double de ce qui est chez le public et les soins intensifs ou d'urgence sont également plus chers. Ces mêmes cliniques arrivent à attirer parfois une clientèle en la détournant des hôpitaux publics et ce par la complicité de certains praticiens publics qui orientent délibérément les malades vers les établissements privés.Les patrons de cliniques privées que le ministère de la Santé vient d'épingler par un rapport accablant sont toujours dans le point de mire du contrôle de leurs activités en raison de la suspicion qui pèse sur eux. Comment dès lors peuvent-ils jouer le jeu ' L'Etat qui est décidé à assainir ce secteur ne veut pas fermer la porte à ceux qui veulent promouvoir une véritable santé pour tous les Algériens. Au lieu de miser sur la Cnas à travers le système du tiers payant, une réflexion sur une nouvelle assurance maladie destinée pour les malades qui se soignent chez le privé est en cours d'étude. C'est un peu ce qui est valable dans les pays anglo-saxons (Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada...).Il est donc aisé de comprendre que le devenir des malades algériens ne sera plus le même. Comme première action, l'Etat va instaurer plus tard un mode de paiement graduel dans les établissements publics de santé. Il s'agit de faire payer au moins les analyses médicales et l'hospitalisation. Mais selon une source du ministère, il n'est nullement question de faire subir aux malades pauvres ou déshérités des tarifs rendant inaccessibles les soins.




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