Algérie

Les deux acolytes se sont confondus en contradictions



Réclusion criminelle pour les faussaires Accusés dans une affaire de faux billets, faux et usage de faux et consommation de stupéfiant, B.L. et Z.Y. ont été condamnés, hier, par le tribunal criminel de la cour d’Oran à cinq et dix ans de réclusion criminelle. Les faits, remontant à la fin 2006, ont eu pour théâtre les localités de Sidi Chami et Hassi Bounif. Des renseignements faisant état de faux billets écoulés par un groupe de jeunes sont parvenus aux services de sécurité. Une enquête est alors déclenchée par les éléments de la gendarmerie nationale qui parviennent à piéger les deux jeunes gens impliqués dans ce bizness et les arrêter. C’est B.L. qui est arrêté en premier à Douar Boudjemaa avec en sa possession la somme de 30.500 DA en faux billets de banque (39 billets de 500 DA et 11 de 1.000 DA). Il devait remettre cette somme à ce qu’il croyait être son client alors qu’il s’agissait d’un enquêteur de la gendarmerie nationale. Interrogé sur l’origine de ces fausses coupures, il donne son acolyte Z.Y. qui l’aurait chargé de remettre «le paquet» à la personne indiquée contre 10.000 DA. Il avance aussi que sa commission était de 2.000 DA. Et pour arrêter ce Z.F., un traquenard lui est tendu. B.L. est chargé de lui faire accroire que le client ne s’est pas présenté et qu’il devait lui redonner le paquet. Z.Y. est donc ainsi appréhendé. Mais, confronté à B.L., il nie les propos de son complice et rejette tout sur le dos de ce dernier. Toutefois, la perquisition effectuée à son domicile permet aux enquêteurs de mettre la main sur une panoplie de faux documents administratifs, dont une carte d’identité et un permis de conduire à son nom, Z.Y. les ayant confectionnés pour échapper à la justice, vu qu’il était condamné dans le passé à 20 ans de prison ferme pour vol. Appelés hier à la barre, les mis en cause se confondent en accusations mutuelles, laissant apparaître des contradictions qui n’échappent pas au président de l’audience. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public requiert 10 et 14 ans de réclusion à l’encontre respectivement de B.L. et Z.Y. La défense de B.L. plaide les circonstances atténuantes et celle de Z.Y. demande l’acquittement.   H.Y.



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