Les détails du déplacement au Congo

Les choses sérieuses commencent pour le club ententiste, qui se trouve depuis hier en stage bloqué. Avant d'éloigner ses troupes de la pression des fans qui n'ont pas digéré l'échec d'Oran, plaçant leur équipe en mauvaise posture, le n°1 de l'ESS, Hacen Hamar, a, en compagnie du staff technique, animé hier une conférence de presse.En plus des points inhérents au programme de la double confrontation avec le Vita Club, d'autres questions ont été abordées par le staff ententiste. Avant de répondre aux questions, Hamar a tenu à démentir l'information sur une éventuelle délocalisation de la finale retour. «Programmée pour le 1er novembre prochain, la rencontre ESS-Vita Club aura bel et bien lieu à Blida. Nous n'avons à aucun moment envisagé à changer la domiciliation de la confrontation, qui est du ressort de l'instance dirigeante de notre football et des pouvoirs publics», a-t-il déclaré.Pour ce qui est du sponsoring de Sonatrach, Hamar indique que «le statu quo persiste». «Nous demandons une nouvelle fois l'intervention du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, car ce problème risque de pénaliser lourdement l'Entente, sommée de verser à la CAF 24 à 25% du contrat virtuel», souligne le président.Par ailleurs, à propos du séjour du club au Congo, Hamar a signalé qu'un émissaire de l'ESS se rendra à Kinshasa le 22 octobre. «Pour éviter toute mauvaise surprise, nous avons décidé d'emporter des produits alimentaires, de l'eau minérale et des médicaments», a-t-il ajouté. Le président de l'ESS a indiqué que si le départ de l'équipe se fera ce vendredi à partir de l'aéroport de Sétif, au retour, elle descendra à Alger pour un stage bloqué au Centre de Sidi Moussa, mis par la FAF à la disposition de l'Entente.Interrogé sur la situation de son équipe en Ligue 1, Madoui explique que «le contexte du championnat national et de la compétition continentale diffère». Selon lui, «les joueurs ont abordé les deux derniers matches du championnat avec la hantise de contracter des blessures».