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Les dessous d'une édition pas comme les autres...



Les dessous d'une édition pas comme les autres...
La 10e édition du Festival de Djemila fait partie du passé. La page d'une manifestation caractérisée par un programme de choix, une bonne organisation et la présence du public, l'autre bonne note est désormais tournée.Pointé du doigt durant les précédentes éditions, caractérisées par un indigent affichage, ce paramètre a été l'autre point fort cette année, puisque différents points de la capitale des hauts-Plateaux ont été garnis par de grands placards publicitaires. Parrainé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le rendez-vous culturel de cette année, dédié à la cause palestinienne, fera non seulement date, mais s'inscrit désormais dans le giron des grandes manifestations artistiques arabes : «Le festival de Djemila qui n'a rien à envier à ceux de Djarach, Baalabeck ou Carthage est désormais une étape incontournable pour les artistes qui viennent avec plaisir en Algérie qui avance», dira non sans plaisir la star libanaise Najwa Kara, à l'issue de son récital.Pour la chanteuse kabyle Thanina, Djemila qui a drainé un important contingent de journalistes de la presse écrite et bon nombre d'envoyés spéciaux de radios et chaînes de télévision, qui ont tenu à couvrir l'un des plus importants festivals culturels nationaux de la saison estivale, est une très bonne fenêtre pour les chanteurs algériens.«Incontestablement, la manifestation de cette année est une réussite. La 10e édition doit être une référence pour les organisateurs (la wilaya de Sétif et l'ONCI) qui ont mis le paquet. Le programme proposé est pour beaucoup dans la réussite de la manifestation marquée par quelques imperfections à corriger par les organisateurs qui ont les moyens pour faire mieux», s'accordent à dire de nombreux journalistes qui ont accompli leur mission dans de bonnes conditions. Il convient de préciser que la couverture médiatique a insufflé une autre dynamique à la rencontre, appuyée par une logistique digne des grands rendez-vous. Ce paramètre a posé sa pierre dans l'édifice qui a besoin de structures d'accueil et d'un théâtre de verdure.Sétif ?Djemila, à une heure tardive de la nuitTravaillant dans l'ombre, les services de sécurité (police et Gendarmerie nationale) ainsi que la Protection civile n'ont ménagé aucun effort pour permettre aux participants et au public de passer des moments agréables dans le calme et la sérénité. Désertée durant la tragédie nationale, la route menant à la vieille cité située à 52 km de Sétif est empruntée par un nombre considérable de véhicules fréquentant de jour comme de nuit ce tronçon sécurisé et carrossable : «Les hordes obscurantistes qui ont écumé la région de Djemila ayant souffert des exactions des tangos ont été chassées par les forces de sécurité omniprésentes.Faire le trajet Sétif-Djemila (en aller et retour, plus 104 km), à une heure tardive de la nuit n'était pas dans un passé récent une simple sinécure. On ne doit pas occulter un tel fait. La sécurité retrouvée, cela motive les gens à revenir chaque soir à Djemila où l'on passe des moments de liesse, sans se soucier de l'heure du retour. Je ne peux vous décrire le sentiment qui m'anime en rentrant à la maison à 2 ou 3 heures du matin. La paix est incommensurable», nous confie un père de famille qui n'a raté aucune des dix soirées. «Présents à l' intérieur du site et dans divers points de la route, les services de sécurité méritent un chapeau bas», enchaîne notre interlocuteur qui a parcouru ces jours-ci plus de 1100 km?L'aviation militaire de la partie?Décidés à faire de cette manifestation une réussite, dont les recettes seront versées à la population de Ghaza défiant les bombardements de l'armée israélienne, les pouvoirs publics qui connaissent les déboires de la compagnie nationale font appel aux avions de nos forces armées, lesquelles se mettent de fort belle manière de la partie. L'implication des avions de l'ANP a été saluée par le citoyen lambda, ce qui a rendu d'énormes services aux organisateurs, gagnants dans l'affaire.«L'ONCI profite de l'opportunité pour rendre un vibrant hommage aux forces aériennes de l'ANP qui ont grandement contribué à la réussite des festivals de Timgad et Djemila», souligne fièrement Samir Meftah, le directeur du marketing et de la communication de l'ONCI. Pour illustrer les propos de notre interlocuteur, Najwa Karam a terminé son récital, samedi à 1 heure du matin. Programmée le jour-même au Casif, la star libanaise qui devait regagner la capitale met le cap sur l'aéroport de Sétif où un avion de nos forces aériennes l'attendait. Après une demi-heure de vol, la diva du pays du Cèdre arrive à Alger qui dormait encore?







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